Titre original :

Radio-immunothérapie en traitement de première ligne des lymphomes non hodgkinien indolents : efficacité, toxicité

Mots-clés en français :
  • Radio-immunothérapie
  • Zevalin
  • lymphome folliculaire
  • TEP

  • Lymphomes malins non hodgkiniens
  • Anticorps monoclonaux
  • Isotopes radioactifs
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Lymphome malin non hodgkinien
  • Radioimmunothérapie
  • Anticorps monoclonaux d'origine murine
  • Radio-isotopes de l'yttrium
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine nucléaire
  • Identifiant : 2015LIL2M145
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/06/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Après son AMM en 2004 dans les lymphomes folliculaires (LF) réfractaires, et en 2008 en consolidation après chimiothérapie première, nous avons évalué l'efficacité et la toxicité de la radio-immunothérapie (RIT) par 90Y-ibritumomab tiuxetan (Zevalin®) en première ligne de traitement de lymphomes non hodgkiniens (LNH) indolents. Méthode : Vingt-quatre des 30 patients faisaient partie de l'étude de phase II FIZZ, évaluant le Zevalin® en administration fractionnée, avec deux doses de 11 MBq/kg à 8-12 semaines d'intervalle, chez des patients atteints de LF avec au moins un critère de forte masse tumorale. Quatre cures hebdomadaires de rituximab précédaient la 1ère dose en cas d'envahissement médullaire > 20%. Les 6 autres patients hors protocolaires (2 LF et 4 lymphomes du MALT), ont reçu une dose unique de 15 MBq/kg. L'efficacité a été évaluée sur les survies globale (SG) et sans progression (SSP), et les toxicités hématologiques et non-hématolo^ques ont été répertoriées. Nous avons également évalué la valeur prédictive de la TEP au 8F-FDG sur la SSP. Résultats : Le taux de réponse globale à 3 mois était de 93% avec 73% de RC/RCi. Avec un suivi médian de 4.7 ans (0.2 à 6.2 ans), la survie globale estimée à 4 ans était de 84%. La SSP médiane était de 5.5 ans, avec une SSP estimée à 4 ans de 55%. La SST estimée à 4 ans était de 65% avec environ 90% de réponse aux traitements de 2eme ligne. Les toxicités de grade 3/4 ont été les suivantes : 20% de thrombopénie après Z1, et 50% après Z2 ; 13% de neutropénie après Z1, et 25% après Z2 ; 13% d'anémie après Z2. Un patient a développé des HAMA, et un cas de syndrome myélodysplasique est survenu à 20 mois du traitement. Seule l'évaluation en TEP dès 6 semaines était prédictive de la SSP en analyse multivariée, avec un score optimal > 3 de l'échelle de Deauville pour définir la positivité (p=0,001). Conclusion : La RIT est efficace en première ligne de traitement de LNH indolents. Son fractionnement permet une escalade de dose, au prix d'une toxicité hématologique plus marquée.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Brévière, Yann

AUTEUR

  • Collet, Guillaume
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