Titre original :

Étude des différentes variantes anatomiques identifiables en arthroscanner de hanche

Mots-clés en français :
  • Hanche
  • arthroscanner
  • variante anatomique

  • Articulation coxo-fémorale
  • Articulation coxo-fémorale
  • Scanographie
  • Arthrographie
  • Articulation de la hanche
  • Articulation de la hanche
  • Tomodensitométrie
  • Arthrographie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médicale
  • Identifiant : 2015LIL2M135
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/06/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Il existe, dans l'articulation de la hanche, des variantes anatomiques visibles en imagerie qu'il est important de connaître afin que celles-ci ne soient pas confondues avec des images pathologiques. Ces variantes ont été étudiées en arthro-IRM mais très peu en arthroscanner. L'objectif est de décrire ces variantes en arthroscanner et de mettre en évidence celles qui, peu décrites ou difficiles à identifier, pourraient relever d'une étude spécifique. Méthode : 80 arthroscanners de hanche réalisés chez 76 patients ont été relus de façon rétrospective. Les variantes analysées en imagerie ont été définies à partir des données pertinentes de la littérature. Les récessus sous-labraux, les fissures labrales, le sillon à la jonction entre le labrum et le ligament transverse, les plicae, la fosse supra-acétabulaire, la lésion stellaire et les gouttières acétabulaires ont été recherchés et leur topographie a été précisée. La présence d'une hernie de Pitt, d'un os acétabulaire et d'une bourse de l'ilio-psoas a été notifiée. Le ligament de la tête fémorale a été mesuré et ses différents aspects ont été analysés. Enfin l'angle de couverture de la tête fémorale (VCE) a été corrélé à la largeur de fosse acétabulaire (angle VCF). Résultats : Il a été mis en évidence 48 fissures, celles-ci étaient antéro-supérieures dans 67% des cas et postéro-supérieures dans 33%. Il n'a pas été visualisé de fissure inférieure. Il existait un récessus sous-labral dans 59 cas. Leur topographie était principalement postéroinférieure (83%), jamais antéro-inférieure. Il existait 38 sillons à la jonction antérieure entre le labrum et le ligament transverse, aucun à la jonction postérieure. Le ligament de la tête fémorale mesurait 13 mm de largeur et 3.1 mm d'épaisseur en moyenne, il pouvait être absent (1 cas), irrégulier (11 cas) ou rompu (3 cas). 93 plicae ont été visualisées, sur 63 examens. Il s'agissait de 18 plicae labrales (présentes dans 22.5% des examens), 51 cervicales (64%) et 24 ligamentaires (30%). Il a été visualisé 27 fosses supra-acétabulaires (34%), dont 2 étaient opacifiées. Elles étaient situées entre 11,2h et 0.5h. Une lésion stellaire a été visualisée dans 44 cas, soit un taux de 55%, situées entre 12h et 1h. Il n'y avait pas de corrélation significative entre la largeur du toit acétabulaire (angle VCF faible) et un excès de couverture de la tête fémorale (angle VCE élevé). 86 gouttières acétabulaires ont été visualisées chez 58 patients, le plus souvent antérieures. Conclusion : L'ensemble des variantes anatomiques décrites en arthro-IRM de hanche sont visibles en arthroscanner. Certaines d'entre elles paraissent particulièrement intéressantes et mériteraient la réalisation d'une étude prospective avec corrélation arthroscopique, comme le récessus sous-labral, l'aspect du ligament de la tête et la lésion stellaire.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dodré, Emilie

AUTEUR

  • Parsy, Clémence
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