Titre original :

Étude de la fatigabilité à la marche dans la sclérose en plaques

Mots-clés en français :
  • sclérose en plaques
  • marche
  • fatigabilité
  • fatigue
  • coût énergétique de la marche

  • Sclérose en plaques
  • Troubles de la locomotion
  • Fatigue
  • Sclérose en plaques
  • Troubles neurologiques de la marche
  • Fatigue
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine physique et réadaptation
  • Identifiant : 2015LIL2M134
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/06/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Les troubles de la marche sont fréquents chez les patients atteints de sclérose en plaques (SEP). Parmi ceux-ci, la fatigabilité à la marche représente une plainte fréquente des patients, mais elle demande à être mieux caractérisée. Ce travail avait pour objectifs de comparer la fatigabilité induite par des tests de marche de 2 et 6 minutes (2MWT ; 6MWT) et d’étudier les facteurs qui y sont associés. Méthode : Vingt-sept patients SEP (divisés en sous-groupes selon la sévérité de la maladie (EDSS 3-4,5 et 5-6,5)) et 9 sujets contrôles ont été inclus dans cette étude interventionnelle, prospective, monocentrique. Les sujets réalisaient un 2MWT puis un 6MWT pendant lesquels étaient évaluées la fatigabilité à la marche, la dépense énergétique et la pénibilité perçue de l’effort (échelle de Borg). Par ailleurs, d’autres paramètres de marche (Test de marche de 25 pieds (T25FW), paramètres spatiotemporels, auto-évaluation des capacités de marche (MSWS-12)) et les principales déficiences à l’origine des troubles de la marche (parésie, spasticité…) étaient évalués. Résultats : La fatigabilité à la marche était présente dans le groupe SEP, mais avec des caractéristiques différentes selon la sévérité de la maladie. Dans le groupe à EDSS élevé, elle était présente lors du 2MWT et le 6MWT (p=0,001) et corrélée entre ces deux tests. Dans le groupe à EDSS bas comme chez les sujets contrôles, elle n’était objectivable que lors du 6MWT (p<0,001 et p<0,01 respectivement). L’indice de décélération semble être l’évaluation la plus simple et la plus sensible. La pénibilité perçue de l’effort était plus importante chez les patients, leur dépense énergétique plus basse. Les facteurs associés à la fatigabilité sur le 6MWT (analyses univariées) étaient le score EDSS (p≤ 0,05), le score fonctionnel pyramidal (r=-0,67 ; p≤0,001) mais pas la spasticité ni les fonctions sensitive ou cérébelleuse, la vitesse (r=0,60 ; p≤0,01) et la cadence de marche (r=0,69 ; p≤0,001), les données posturographiques (r=-0,54 ; p≤0,01) et le score de Borg (r=-0,6 ; p≤0,001). Les liens de la fatigabilité avec le coût énergétique de marche étaient plus contrastés. Conclusion : La méthode d’évaluation de la fatigabilité à la marche doit être considérée en fonction de la sévérité de la maladie. Parmi les différents outils, l’indice de décélération paraît le plus sensible et simple à utiliser. Les facteurs associés à la fatigabilité à la marche restent à être plus précisément déterminés.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Allart, Etienne

AUTEUR

  • Kopciuch, François
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