Titre original :

Insulinothérapie par pompe versus multi-injections chez les diabétiques de type 1 au cours de la grossesse : évaluation de la morbidité maternofoetale

Mots-clés en français :
  • Diabète
  • prégestationnel
  • type 1
  • grossesse
  • pompe
  • multi-injections
  • insuline

  • Diabète insulinodépendant
  • Insuline -- Emploi en thérapeutique -- Administration
  • Pompes à insuline
  • Injections hypodermiques
  • Diabète de type 1
  • Grossesse chez les diabétiques
  • Insuline
  • Pompes à insuline
  • Insuline
  • Injections sous-cutanées
  • Pronostic de la grossesse
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M125
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/05/2015

Résumé en langue originale

Contexte : La grossesse chez la patiente diabétique de type 1 reste à risque pour la mère et l'enfant. Obtenir une normoglycémie de la période périconceptionnelle à la fin de grossesse est actuellement le seul facteur pronostique identifié afin de réduire la morbidité materno-foetale même s'il existe vraisemblablement d'autres facteurs impliqués dans la genèse de ces complications. L'objectif de l'étude était de comparer le pronostic materno-foetal et le contrôle métabolique chez des patientes diabétiques de type 1, traitées par insuline en pompe ambulatoire comparativement aux patientes traitées par multi-injections. Méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective unicentrique (hôpital Jeanne de Flandre, Lille). Les patientes diabétiques de type 1 traitées par insuline en multi-injections ou pompe, ayant accouché entre 2005 et 2013 ont été incluses. Nous avons analysé et comparé les complications maternofoetales, les issues de grossesse et l'évolution du contrôle métabolique (hémoglobine glyquée, fructosamine, doses totale, basale et bolus d'insuline par kilogramme) chez les patientes traitées par pompe ambulatoire versus les patientes traitées par multi injections. Résultats : 103 patientes sous multi-injections et 152 patientes sous pompe ont été incluses. Les groupes étaient comparables au niveau de l'âge, de l'indicé de masse corporelle, des antécédents d'hypertension artérielle et de microalbuminurie. Les patientes sous pompe avaient un diabète plus ancien, plus d'antécédents de rétinopathie et une moyenne d'hémoglobine glyquée préconceptionne'lle plus basse (p=0.02). L'équilibre du diabète était similaire dans les deux groupes pendant la grossesse. Les patientes sous pompe recevaient en moyenne moins d'insuline en fin de grossesse (p<0.0001) et en postpartum immédiat (p<0.00Q1). On retrouvait plus de macrosomie (37.4% versus 53%, p=0.02) et de dystocie des épaules (7.8% versus 16.1%, p=0.03 après ajustement sur les facteurs confondants) chez les nouveaux-nés de patientes sous pompe, mais moins de malformations néonatales (11% versus 3.5%, p=0,02). Conclusion : Cette étude confirme que même si le traitement par pompe à insuline est considéré comme un outil important dans la grossesse des diabétiques de type 1, il n'a pas encore été démontré supérieur à la thérapie par multi-injections.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Vambergue, Anne

AUTEUR

  • Ruscart, Marie
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