Titre original :

Impact de l’exposition chronique in utero aux opioïdes sur le système nerveux autonome du nouveau-né en maternité : étude prospective monocentrique

Mots-clés en français :
  • Exposition in utero aux opioïdes
  • variabilité de la fréquence cardiaque
  • tonus parasympathique
  • système nerveux autonome

  • Opioi͏̈des
  • Foetus -- Effets des drogues
  • Système nerveux végétatif
  • Fréquence cardiaque
  • Analgésiques morphiniques
  • Effets différés de l'exposition prénatale aux facteurs de risque
  • Système nerveux autonome
  • Système nerveux autonome
  • Rythme cardiaque
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2015LIL2M096
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/04/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Des événements périnatals stressants (acidose foetale pendant le travail, douleur néonatale) sont associés à une diminution du tonus parasympathique, mesurée par la composante haute fréquence (HF) de la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC). L’objectif était de comparer la composante HF de la VFC et son évolution dans les 3 premiers jours de vie chez des nouveau-nés exposés in utero aux opioïdes et des nouveau-nés non exposés. Méthode : Etude épidémiologique observationnelle analytique prospective de type « exposés – non exposés », monocentrique (maternité du centre hospitalier régional et universitaire de Lille), menée chez des nouveau-nés admis en Suites de Naissance entre janvier 2013 et mars 2015. Les nouveau-nés exposés in utero aux opioïdes bénéficiaient d’une prise en charge adaptée à leurs besoins, dans le cadre d’un protocole de soins. La composante HF de la VFC était comparée à environ 24, 48 et 72 heures de vie entre les 2 groupes. L’évolution de cette composante sur les 3 jours était décrite dans chaque groupe. Résultats : Trente-deux nouveau-nés ont été analysés, avec 96 enregistrements électrocardiographiques ; leur âge gestationnel médian était de 39 semaines d’aménorrhée et leur poids de naissance médian de 3225 grammes. Le groupe exposé comptait 10 nouveau-nés, le groupe non exposé en comptait 22. Des co-addictions maternelles au tabac, à l’alcool et à d’autres substances psycho-actives étaient notées dans le groupe exposé. Ce groupe comportait plus de garçons et l’âge gestationnel médian était légèrement inférieur à celui du groupe non exposé. La composante HF de la VFC n’était pas différente entre les 2 groupes, sur les 3 jours (p = 0,091 ; 0,617 et 0,704, respectivement). Chez les nouveau-nés non exposés, la composante HF de la VFC des 2ème et 3ème jours était significativement plus élevée que celle du 1er jour (p = 0,016 et 0,030 respectivement), ce qui n’était pas mis en évidence chez les nouveau-nés exposés. Conclusion : En période post-natale immédiate, l’absence de différence de VFC dans les HF entre des nouveau-nés exposés in utero aux opioïdes et des nouveau-nés non exposés évoquait un bien-être similaire, possiblement en lien avec l’efficacité d’une prise en charge améliorant le confort du groupe exposé. La cinétique de la VFC dans chaque groupe était différente ; d’autres études sont nécessaires pour comprendre les mécanismes et la signification clinique de l’absence d’augmentation du tonus parasympathique dans le groupe exposé.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Rakza, Thameur

AUTEUR

  • Carré, Mathilde
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