Titre original :

Troubles ventilatoires au stade précoce de la maladie de Parkinson : une étude prospective

Mots-clés en français :
  • Maladie de Parkinson
  • atteinte respiratoire
  • facteur pronostique

  • Parkinson, Maladie de
  • Manifestations respiratoires des maladies
  • Appareil respiratoire -- Exploration fonctionnelle
  • Maladie de Parkinson
  • Troubles respiratoires
  • Tests de la fonction respiratoire
  • Facteurs de risque
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurologie
  • Identifiant : 2015LIL2M120
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/05/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Parmi les troubles axiaux de la maladie de Parkinson (MP), figure la dysfunction pulmonaire qui a un impact sur la dysarthrie, les troubles de déglutition et l'adhésion aux programmes de rééducation. Cependant, la plupart des travaux de la littérature ont inclus des sujets avec une MP évoluée et sans suivi prospectif. L'objectif de cette étude était de caractériser les anomalies en explorations fonctionnelles respiratoires (EFR) dans les premières années suivant le diagnostic et d'évaluer leur caractère pronostique. Méthode : Nous avons constitué une cohorte de 59 patients parkinsoniens (62,5 ans ± 8,3 ; 33,9% de de novo non traités) avec une durée d'évolution moyenne de 1,9 ans (± 1,6). Une évaluation neurologique et en EFR a été réalisée à l'inclusion et répétée 2 ans plus tard (V1). Notre population initiale a été comparée à un groupe de 36 témoins sains appariés sur l'âge et le sexe. A V1, la fonction diaphragmatique (pression buccale) a été évaluée par stimulation magnétique cervicale chez 16 patients. Résultats : Trente et un patients avec MP présentaient (52,5%) un déficit de la musculature inspiratoire contre 9 témoins sains (25% - p=0,008). Il n'y avait pas d'influence de l'âge, ni du sexe ni du traitement dopaminergique. A V1, 41 patients avec MP ont été évalués en EFR et la pression inspiratoire buccale maximale (Plmax) et la pression inspiratoire nasale maximale (SNIP) diminuait significativement entre les deux évaluations (respectivement delta= -10,96 % de la valeur théorique ± 20,05 - p=0 002 • delta- -9% de la valeur théorique ± 19,71 - p=0,02). L'évolution de la Plmax et du SNIP n'était pas corrélée à l'évolution de l'UPDRS III (respectivement p=0 5 et p=0 33) La pression buccale était abaissée chez 7/16 (43,8%) patients avec MP. Conclusion : Notre étude suggère la présence d'une atteinte de la musculature inspiratoire dès les stades précoces de la MP A 2 ans, ce déficit inspiratoire ne semble cependant pas constituer un facteur pronostique de l'évolution de la maladie.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Moreau, Caroline

AUTEUR

  • Baille, Guillaume
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