• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Hématologie
• Identifiant : 2015LIL2M107
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 13/05/2015

Résumé en langue originale

Impact de la décontamination digestive sur l’incidence de la Maladie aigüe du greffon contre l’hôte digestive après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques. Contexte La maladie aiguë du greffon contre l’hôte digestive, est une complication majeure après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH), responsable d’une morbi-mortalité importante malgré les traitements préventifs systématiques. Si certains patients peuvent répondre rapidement à une première ligne de traitement par corticoïdes, d’autres seront réfractaires et nécessiteront l’ajout d’autres traitements immunosuppresseurs. Cependant, l’addition de ces traitements permet uniquement une réduction modérée des signes cliniques et ne semble pas apporter de bénéfice ni sur la progression de la maladie ni sur la survie. De plus, les risques infectieux augmentent avec l’escalade de dose et/ou l’addition des traitements, et sont également responsables d’une mortalité précoce après allogreffe. La décontamination digestive a initialement été utilisée en vue de diminuer les risques de translocation bactérienne et par extension de diminuer la survenue de la GVH digestive en réduisant la prolifération bactérienne intestinale. L’objectif de notre étude était d’étudier l’impact de cette décontamination sur l’incidence de la GVH digestive aiguë. Méthode : Nous avons étudié l’incidence de la GVH digestive aiguë chez 667 patients ayant été traités par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques. Une proportion de patients recevait une décontamination digestive par Colymicine et Gentamicine du début du conditionnement à J100, d’autres du conditionnement jusqu’à la sortie d’aplasie et un troisième groupe n’avait pas reçu de décontamination digestive. Résultats : Les résultats retrouvent une incidence de GVH égale parmi les 3 groupes de patients (décontamination jusqu’à J100, décontamination jusqu’à la sortie d’aplasie et absence de décontamination). Cependant, dans le groupe n’ayant pas bénéficié de décontamination digestive, le taux de GVH digestive sévère est significativement plus important. Il apparaît également que le taux de bactériémies à BGN est supérieur chez les patients n’ayant pas reçu de décontamination. Conclusion : Notre étude met en évidence un intérêt de la décontamination digestive en prophylaxie de la GVH digestive grave et des bactériémies à BGN, causes majeures de mortalité en post-allogreffe.

Résumé traduit

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