Titre original :

Incidence et facteurs de risque de persistance du reflux gastrooesophagien dans l’atrésie de l’oesophage de type III ou IV

Mots-clés en français :
  • Reflux gastro-oesophagien, atrésie oesophage, pH-métrie

  • Atrésie de l'oesophage
  • Reflux gastro-oesophagien
  • Reflux gastro-oesophagien
  • pH -- Mesure
  • Reflux gastro-oesophagien
  • Atrésie de l'oesophage
  • Reflux gastro-oesophagien
  • Reflux gastro-oesophagien
  • Reflux gastro-oesophagien
  • Reflux gastro-oesophagien
  • pHmétrie oesophagienne
  • Facteurs de risque
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2015LIL2M106
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/05/2015

Résumé en langue originale

Contexte : La fréquence élevée du reflux gastro-oesophagien (RGO) les premiers mois de vie chez les patients opérés d’une atrésie de l’oesophage (AO) justifie un traitement systématique dès la naissance par inhibiteur de la pompe à protons (IPP) jusqu'à l’âge de 18 mois au moins. Sa fréquence après l’âge de 2 ans et les facteurs associés à sa persistance éventuelle sont mal connus. L’objectif de notre étude était de déterminer la prévalence du RGO après 18 mois et de rechercher des facteurs de risque associés à son éventuelle persistance. Méthode : Il s’agit d’une étude prospective réalisée au CHRU de Lille incluant tous les patients atteints d’une AO de type III ou IV nés entre 2007 et 2012. Tous les patients recevaient un traitement par IPP depuis la naissance puis on évaluait le RGO entre l’âge de 18 et 30 mois par une pH-métrie sans traitement. Les patients âgés de plus de 30 mois ayant eu une pH-métrie anormale ou n’ayant pas eu de pH-métrie entre l’âge de 18 et 30 mois étaient évalués au recul maximal. Le diagnostic de RGO pouvait être également retenu en présence d’une oesophagite macroscopique ou devant la nécessité d’une chirurgie anti-reflux. Les patients étaient alors classés en 3 catégories : RGO clinique (symptômes cliniques à l’arrêt des IPP et diminution des symptômes à la reprise du traitement), RGO certain (pH-métrie positive, oesophagite macroscopique ou chirurgie anti-reflux) et absence de RGO (pH-métrie normale). La recherche de facteurs de risque associés à la persistance du RGO était faite à l’aide d’un test du Chi-deux ou du Fisher-exact. Le taux de significativité était fixé à 5%. Résultats : Cinquante-cinq patients ont été inclus dont 39 garçons. Au bilan à 18-30 mois, en moyenne à 24 mois, 45 (82%) patients ont été analysés : 82% avaient un RGO (27% clinique, 40% à la pH-métrie, 9% avaient une oesophagite, 6% ont eu chirurgie anti-reflux) ; 18% n’avaient pas de RGO. Au recul maximal, en moyenne à 3 ans 9 mois, 27 (49%) patients ont été analysés : 48% avaient un RGO dont 4% clinique, 18% diagnostiqués par la pH-métrie et 26% ont nécessité une chirurgie anti-reflux ; 52% avaient une pH-métrie normale. Conclusion : Cette étude montre une prévalence élevée du RGO dans l’AO après l’acquisition de la marche. Cela semble justifier le maintien d’un traitement systématique au moins jusqu’à l’âge de 18 mois et la réalisation d’une pH-métrie à l’arrêt du traitement, qu’il faut éventuellement répéter dans le temps en cas de RGO persistant.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Michaud, Laurent

AUTEUR

  • Lebreton-Moussac, Marion
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