Titre original :

Suivi longitudinal et systématique de l’hormone anti-müllerienne chez les jeunes patientes traitées pour lymphome : l’âge influence-t-il la récupération ovarienne ?

Mots-clés en français :
  • AMH, aménorrhée, chimiothérapie, alkylants, lymphome, jeunes adultes

  • Hodgkin, Maladie de
  • Lymphomes malins non hodgkiniens
  • Adolescentes
  • Jeunes femmes
  • Hormone antimüllerienne
  • Fertilité humaine
  • Maladie de Hodgkin
  • Maladie de Hodgkin
  • Maladie de Hodgkin
  • Maladie de Hodgkin
  • Lymphome malin non hodgkinien
  • Lymphome malin non hodgkinien
  • Lymphome malin non hodgkinien
  • Lymphome malin non hodgkinien
  • Antinéoplasiques
  • Antinéoplasiques
  • Hormone antimullérienne
  • Follicule ovarique
  • Préservation de la fertilité
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Génétique Médicale
  • Identifiant : 2015LIL2M105
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/05/2015

Résumé en langue originale

Contexte : La chimiothérapie peut accélérer la déplétion du pool de follicules primordiaux et induire une hypofertilité voire une insuffisance ovarienne prématurée. L’hormone anti-müllerienne (AMH) est à ce jour le meilleur marqueur de la déplétion et de la récupération folliculaire pendant et après chimiothérapie. Méthode : Etude longitudinale prospective portant sur le suivi de l’AMH avant, pendant et après chimiothérapie de 65 adolescentes et jeunes adultes (AJA) (15-24 ans) et 57 non-AJA (25-35 ans) traitées pour lymphome. Suivi pendant 2 ans après la fin du traitement au CHRU de Lille entre 2006 et 2013. Traitement par un protocole faiblement gonadotoxique (groupe faible) ou fortement gonadotoxique contenant des agents alkylants (groupe fort). Résultats : Avant chimiothérapie, les AJA avaient une AMH significativement plus élevée que les non-AJA (p<0,05). Néanmoins, l’AMH chute drastiquement juste après la première cure pour atteindre une valeur très basse voire indétectable en fin de chimiothérapie de manière identique dans les deux groupes. L’AMH des patientes traitées par protocole faible augmente progressivement après le traitement et est significativement différente de l’AMH dosée en fin de chimiothérapie dès le 6e mois de suivi chez les AJA et le 9e mois de suivi chez les non-AJA (p<0,05). Les AJA traitées par protocole fort ont une récupération partielle de leur fonction ovarienne après un an de suivi (AMH+12 versus AMH en fin de chimiothérapie, p < 0,05), contrairement aux non-AJA (AMH+12 : AJA versus non-AJA, p < 0,05), qui gardent des valeurs d’AMH qui ne sont pas significativement différentes de celles dosées pendant la chimiothérapie et ce, pendant toute la durée du suivi. Conclusion : L’étude comparative des groupes AJA versus non-AJA met en évidence une moindre gonadotoxicité dans le groupe AJA. Néanmoins les patientes issues de ce groupe accusent une perte quantitative de leur stock de follicules ovariens quand elles reçoivent des agents alkylants. Ces résultats permettent de progresser dans la compréhension des mécanismes de toxicité ovarienne de la chimiothérapie et doivent permettre d’avancer dans la réflexion des stratégies de préservation de la fertilité.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Decanter, Christine

AUTEUR

  • Delepine-Bertrand, Juliette
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