• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2015LIL2M103
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 11/05/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Une étude récente de 2012 menée par la Société Française d’Orthopédie Pédiatrique a montré que l’incidence des LCH découvertes après l’âge de 1 an était en augmentation en France depuis 2003, notamment dans le Nord-Pas-de-Calais. Dans une mise au point de 2014, il a été mis en évidence une insuffisance du dépistage clinique sur le plan qualitatif et quantitatif. Méthode : Il s'agit d'une étude quantitative, prospective, descriptive, observationnelle et déclarative, de niveau de preuve 4. Un questionnaire a été envoyé à 600 médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais randomisés par tirage au sort. L’objectif est d’établir un état des lieux de la pratique du dépistage de la LCH par les médecins généralistes de la région en 2014-15. Les comparaisons sont réalisées par le test du Khi-deux, et le test exact de Fisher. Le risque de première espèce a été fixé à 0,05. Résultats : 288 médecins généralistes ont répondu au questionnaire, soit 48.0% de participation. Ce sont majoritairement des hommes de plus de 20 ans d’exercice, originaires de la faculté de Lille et avec une activité pédiatrique comprise entre 0 et 40%. 71.18% des médecins ont déjà eu des cas de LCH dans leur patientèle dont 21.29% après l’acquisition de la marche. 91.67% des médecins ont déclaré pratiquer le dépistage de la LCH lors de leur examen clinique chez le nourrisson, dont 44.30% (IC = [37,8% - 50,8%]) jusqu’à l’acquisition de la marche. Mais 38.4% des médecins ne le font plus au-delà de 9 mois. Le signe clinique le plus important est le ressaut de hanche pour 76.8%, et la limitation de l’abduction de hanche pour 14.2% des sondés. 58.87% des médecins demandent une échographie de hanche entre 0 et 4 mois de vie et 38.93% ont déclaré demander une radiographie du bassin de face à partir du 4ème mois de vie. 28.11% des médecins ont déclaré que l’accès aux consultations spécialisées de chirurgie pédiatrique ne leur était pas facile et/ou rapide. Il existe une différence significative entre la distance du médecin à l’un des 7 centres référents de la région, et la facilité d’accès aux consultations spécialisées (p<0,0001). Conclusion : Le dépistage de la LCH par les médecins généralistes de la région est fait mais de façon insuffisante car il doit être réalisé jusqu’à l’acquisition de la marche. Un examen clinique plus simple que les manoeuvres luxantes comme la recherche de la limitation de l’abduction doit être privilégiée.

Résumé traduit

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