Titre original :

Ablation de tachycardie ventriculaire dans la cardiomyopathie ventriculaire droite arythmogène : résultats de 16 ans d’expérience lilloise

Mots-clés en français :
  • ablation par cathéter, cardiomyopathie ventriculaire droite arythmogène, tachycardie ventriculaire

  • Dysplasie ventriculaire droite arythmogène
  • Ablation percutanée
  • Tachycardie ventriculaire
  • Dysplasie ventriculaire droite arythmogène
  • Ablation par cathéter
  • Tachycardie ventriculaire
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
  • Identifiant : 2015LIL2M089
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/04/2015

Résumé en langue originale

Contexte: Les rares études, qui ont évalué principalement l’ablation de tachycardie ventriculaire (TV) par voie endocardique pour les patients atteints de cardiomyopathie ventriculaire droite arythmogène (CVDA), ont montré des taux élevés de récidives de TV au cours du suivi à long terme. Les données concernant l’ablation par radiofréquence (ARF) dans la CVDA restent relativement limitées. Objectifs : Déterminer si les résultats de l’ARF dans notre cohorte étaient similaires à ceux publiés et proposer des prédicteurs du bénéfice à long terme de l’ARF. Méthode et Résultats : La population de l’étude comprenait 32 patients (âgés de 47±12 ans, 28 hommes) atteints d’une CVDA selon les critères internationaux, qui ont subi 55 procédures d’ARF (53 endocardiques, 2 approches combinées endo/épicardiques, toutes avec cartographie électro-anatomique) entre janvier 1999 et septembre 2014. Les récidives de TV et la charge en TV étaient évaluées soit après chaque procédure soit après la cure complète d’ARF. Au terme d’un suivi moyen de 74±51 mois, les taux de survie sans récidives de TV après les 55 procédures étaient de 37%, de 22% et de 19% à 1, 5 et 10 ans respectivement. La charge en TV était significativement réduite après une procédure isolée (31 versus 16 épisodes de TV par an, p=0,02) ou après la cure complète d’ARF (15 versus 3 épisodes de TV par an, p<0,01). Au terme d’un suivi moyen de 58±54 mois, les taux de réponse clinique à la cure complète d’ARF, définie par l’absence de mort subite cardiaque, l’absence de TV motivant une hospitalisation ou une transplantation cardiaque étaient de 81%, de 65% et de 59% à 1, 5 et 10 ans respectivement. Un âge jeune, l’absence de traitement par amiodarone ou de signes d’insuffisance cardiaque, une histoire familiale de CVDA, des TV inductibles par l’isoprotérénol et un faible nombre de TV cartographiables avant la première ARF semblaient être associés à la réponse clinique. Conclusion : Pour ces patients atteints de CVDA, l’ARF était principalement proposée par voie endocardique et, en accord avec les données publiées, les récidives de TV étaient fréquentes. Cependant, la charge en TV et les hospitalisations pour des TV réfractaires étaient considérablement réduites par l’ARF. D’autres études sont nécessaires afin de déterminer le bénéfice supplémentaire apporté par l’ARF épicardique dans la CVDA.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Boulé, Stéphane

AUTEUR

  • Souissi, Zouheir
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