Titre original :

Comment mieux intégrer le médecin généraliste dans la prise en charge ambulatoire des patients bénéficiant d’une greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiques ?

Mots-clés en français :
  • greffe, cellules souches, médecine générale, réseau

  • Homogreffes
  • Cellules souches hématopoïétiques
  • Soins médicaux ambulatoires
  • Coopération médicale
  • Allogreffes
  • Transplantation de cellules souches hématopoïétiques
  • Soins ambulatoires
  • Relations interprofessionnelles
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M088
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/04/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Le Plan Greffe 2012-2016 constate que, grâce au succès de la greffe de cellules souches hématopoïétiques et à la diminution de la morbi-mortalité, le nombre croissant de patients greffés à suivre en ambulatoire crée une charge de plus en plus lourde sur les services de greffe. Cette situation évoluerait favorablement en améliorant la coordination des soins entre hématologiste et médecin généraliste. Cette thèse se propose d’identifier les difficultés rencontrées par le médecin généraliste afin de mieux l’intégrer dans le suivi des patients greffés. Méthode : Une enquête sous forme de questionnaire a été réalisée auprès des médecins généralistes ayant eu à prendre en charge un patient allogreffé entre novembre 2013 et octobre 2014 dans le service des Maladies du Sang du CHRU de Lille. Les résultats de cette enquête ont été confrontés aux pratiques en vigueur. Résultats : Au total 35 médecins généralistes sur 82 inclus ont répondu. Les médecins généralistes se sentent investis dans 33% des cas. Ils sont 56% à juger satisfaisante leur relation professionnelle avec le monde de l’hématologie. Ils montrent un intérêt limité dans l’acquisition de compétences trop spécialisées, mais ils apprécient la lisibilité que les hématologistes donnent de leur pratique. Ils tiennent à assurer leur rôle de médecin référent. Leur mise en retrait, parfois du fait même du patient, est préjudiciable pour l’accompagnement de ce dernier. Ils sont 60% à ignorer l’existence du carnet national de suivi post-greffe dédié à la prise en charge ambulatoire du patient allogreffé. Conclusion : L’intégration du médecin généraliste dans la prise en charge du patient allogreffé peut s’envisager sur le mode d’une coopération dans laquelle l’acceptation d’une certaine interdépendance entre les acteurs sera provisoire. Des outils existent mais nécessitent d’être valorisés, comme le carnet national de suivi post-greffe, d’autres sont à développer. La coordination peut aussi s’envisager comme une collaboration entre acteurs par la mise en oeuvre de réseaux de soins post-greffe, voire l’implication des médecins généralistes dans le recrutement de donneurs de moelle.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Magro, leonardo

AUTEUR

  • Gadenne, Samuel
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