Titre original :

Séquence en double inversion-récupération et sclérose en plaques : principes techniques et place dans le protocole IRM

Mots-clés en français :
  • Sclérose en plaques, SEP, double inversion-récupération, DIR, imagerie par résonance magnétique, IRM, gadolinium

  • Sclérose en plaques
  • Imagerie médicale -- Qualité de l'image
  • Produits de contraste paramagnétiques
  • Gadolinium
  • Sclérose en plaques
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Amélioration d'image
  • Produits de contraste
  • Gadolinium
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médicale
  • Identifiant : 2015LIL2M076
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/04/2015

Résumé en langue originale

Contexte La séquence en double inversion-récupération (DIR) est une technique IRM récente permettant de supprimer le signal du liquide céphalo-spinal et celui de la substance blanche. Cette approche suscite un intérêt croissant, notamment pour le suivi des patients présentant une sclérose en plaques (SEP). Toutefois, sa place dans le protocole IRM ne fait pas à l’heure actuelle l’objet de recommandations claires. En particulier, l’influence potentielle de l’injection de gadolinium sur les images en DIR, systématiquement utilisée chez les patients SEP, n’a jamais été évaluée. L’objectif de ce travail est donc de mieux préciser la place de la séquence DIR dans le protocole IRM, en étudiant notamment l’influence du gadolinium sur l’intensité du signal des lésions de SEP visibles en DIR. Matériels et méthodes 19 examens d’IRM cérébrale provenant de 16 patients consécutifs suivis pour SEP certaine ou suspectée ont été analysés. Le protocole d’IRM comportait les séquences 3D FLAIR, 3D T1 Spin Echo après injection de gadolinium ainsi que la séquence 3D DIR réalisée sans puis après injection de gadolinium. Deux lecteurs ont relu de manière indépendante les examens d’IRM pour identifier l’ensemble des lésions de SEP visibles et préciser : 1) leur rehaussement par le gadolinium ainsi que 2) la variation de l’intensité de leur signal en DIR entre les acquisitions réalisées avant et après injection, selon une échelle visuelle. La topographie de chaque lésion a été colligée précisément et la concordance inter-observateurs a été étudiée. Résultats Un total de 246 lésions de SEP ont été détectées, dont 26 se rehaussaient. Une diminution de l’intensité du signal en DIR était systématiquement observée pour les lésions prenant le contraste, pouvant totalement masquer la lésion pour 12 d’entre elles (p = -1, p < 0.001 et p = -0.96, p < 0.001). Toutes les lésions non rehaussées étaient visibles avec la même intensité sur les séquences 3D FLAIR, 3D DIR sans et après injection de gadolinium, quel que soit leur topographie. La concordance interobservateurs était excellente (k = 0, 85) pour l’évaluation de la variation de l’intensité du signal en DIR. Conclusion L’injection de gadolinium influence significativement le signal des lésions de SEP visibles sur les images en DIR. L’intensité du signal des lésions actives diminue systématiquement. Notre étude suggère donc la réalisation de la séquence DIR avant l’injection de gadolinium, afin de ne pas affecter ses performances diagnostiques.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hodel, Jérôme

AUTEUR

  • Badr, Sammy
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