Titre original :

Prise en charge du patient alcoolodépendant en médecine de ville : évaluation des pratiques professionnelles des médecins généralistes lillois

Mots-clés en français :
  • Alcoolodépendance, médecin généraliste, repérage, prise en charge

  • Alcoolisme
  • Alcoolisme -- Thérapeutique
  • Alcooliques -- Réadaptation
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Médecins généralistes
  • Alcoolisme
  • Troubles liés à l'alcool
  • Prise en charge de la maladie
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M073
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/04/2015

Résumé en langue originale

Contexte : L'alcool est la substance psychoactive la plus consommée en France, le Nord-Pas- De-Calais ne faisant pas exception avec 9% de consommateurs à risque et d alcoolodépendants. Les conséquences médicales, économiques et sociales d'un trouble de l'usage d'alcool constituent un enjeu majeur en termes de santé publique. Dans ce contexte, le médecin généraliste joue un rôle essentiel dans la prise en charge de l'alcoolodépendance. Méthode . Nous avons réalisé une enquête auprès des médecins généralistes lillois. Ces derniers ont été contactés par mail ou téléphone afin de répondre à un questionnaire de 10 items sur les aspects suivants : prise en charge globale de l'alcoolodépendance, repérage, thérapeutiques médicamenteuses, orientation et réseau de soins. Résultats : 99 médecins ont répondu au questionnaire. 98% (IC [92.89-99.75]) prenaient en charge des patients alcoolodépendants. L'usage de questionnaires spécifiques pour le repérage était marginal (13% IC [7.45-21.76]) à l'inverse de l'utilisation de bilans biologiques (84% IC [74.78-90.2]). 65% (IC [54.33-73.81]) des médecins encadraient eux-mêmes des sevrages et la proportion globale de sevrages réalisés en ambulatoire restait faible (26% IC [21.6-30.2]). Les benzodiazépines et une vitaminothérapie étaient prescrites dans plus de 80% des cas. Parmi les traitements addictolytiques, l'acamprosate était la molécule la plus largement utilisée (77% (IC [67-84.42])) Parmi les difficultés rencontrées, les médecins citaient le déni du patient, son refus de prise en charge, les difficultés de suivi ainsi que le manque de temps Le réseau de soins était juge satisfaisant par 77% des médecins (IC [67- 84.42]) et les patients étaient principalement orientés vers les CSAPA et les services hospitaliers d'addictologie. Conclusion : Notre étude a permis de mettre en évidence une prise en charge de l'alcoolodépendance en partie conforme aux recommandations actuelles, notamment concernant l'approche thérapeutique et la coordination des soins, avec cependant une disparité entre les médecins. Concernant le repérage, la faible utilisation d'outils cliniques spécifiques et les difficultés rencontrées par les médecins face au patient alcoolodépendant semblent constituer des freins à une prévention primaire et secondaire efficaces.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bence, Camille

AUTEUR

  • Ledroit, Marc
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