Titre original :

Evolution sur 10 ans du délai d’appel au Centre Antipoison en cas d’exposition aigue accidentelle à un toxique

Mots-clés en français :
  • Exposition, délai, produit domestique, intoxication médicamenteuse, erreur thérapeutique, Centre Antipoison de Lille, médecins généralistes, éducation, prévention

  • Centres antipoisons
  • Régulation médicale
  • Intoxication accidentelle
  • Centres antipoison
  • Intoxication
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M072
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/04/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Chaque année, de nombreuses expositions aigues accidentelles à un toxique ont lieu. Peu d’études se sont intéressées au délai d’appel au centre antipoison(CAP) en France. Méthode : Une étude épidémiologique d’observation descriptive a été réalisée rétrospectivement au CAP de Lille sur les cas d’expositions aigues accidentelles à un toxique survenus en 2002-2003 et en 2012-2013, chez les patients vivant dans le Nord Pas-de-Calais, via le logiciel CIGUE. L’objectif de l’étude était d’évaluer l’évolution du délai moyen d’appel au CAP de Lille sur ces deux périodes, et d’observer des facteurs susceptibles d’influencer ce délai (moment d’exposition, caractéristiques des patients, lieu de résidence des patients, gravité et symptomatologie au moment de l’appel, type d’appelant, type de toxique impliqué). Un état des lieux a aussi été effectué sur les gestes, adaptés ou non, réalisés avant l’appel. Résultats : En 2002-2003, le délai moyen d’appel était de 163,51 minutes (médiane de 30 minutes, Ecart type de 304,81 minutes). En 2012-2013, le délai moyen d’appel était de 107,46 minutes (médiane de 19 minutes, Ecart type de 232,55 minutes). En 2012-2013, le délai semblait diminué lorsque l’exposition concernait des enfants (78,24 minutes contre 168,7 minutes chez les adultes). On notait une diminution des délais des classes les plus incriminées dans ce type d’exposition entre les deux périodes, à savoir les produits pharmaceutiques (108,85 minutes contre 174,5 minutes en 2002-2003) et les produits industriels et ménagers (86,83 minutes contre 114,08 minutes en 2002-2003). Le délai moyen chez les femmes enceintes sur la période 2012-2013 était de 252,7 minutes contre 106,5 minutes chez les non enceintes. Le délai d’appel impliquant le médecin généraliste était identique sur les deux périodes (respectivement 219 et 217 minutes). En 2012-2013, la famille restait le principal appelant au CAP (9415 appels), tandis que le SAMU avait récupéré environ 2000 appels de plus. La médecine de ville, quant-à elle, avait perdu 25% de ses appels. En 2012-2013, il existait enfin une diminution de l’abstention thérapeutique au profit des gestes adaptés (14,05%), mais aussi inadaptés (4,78%). Conclusion : Il convient de poursuivre les efforts d’éducation des patients pour diminuer le délai d’appel au CAP, en sensibilisant les médecins généralistes.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Mathieu-Nolf, Monique

AUTEUR

  • Rigaux, Nadia
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