Titre original :

Prise en charge des infections liées au cathéter veineux central chez les enfants en nutrition parentérale à domicile du centre agréé de Lille : évaluation des pratiques

Mots-clés en français :
  • infection liée au cathéter, nutrition parentérale à domicile, antibiotiques probabilistes, pédiatrie

  • Cathétérisme intraveineux
  • Alimentation parentérale
  • Infections chez l'enfant
  • Antibiothérapie
  • Infections sur cathéters
  • Nutrition parentérale à domicile
  • Antibactériens
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2015LIL2M053
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/03/2015

Résumé en langue originale

Introduction : L'infection liée au cathéter veineux central (ILC) est la complication la plus fréquente chez les enfants suivis en nutrition parentérale à domicile (NPAD). Leur traitement a 2 objectifs : traiter l'infection en cours et préserver le CVC. Le protocole de soin du centre agréé lillois, administrant la teicoplanine, l'amikacine ± la [pipéracilline-tazobactam] en traitement probabiliste, datant de 2000, nous avons évalué nos pratiques en comparaison à celles des 6 centres agréés nationaux et à celles de la littérature dans le but d'améliorer la qualité de nos soins. Matériel et méthode : Les 51 enfants suivis en NPAD dans le centre agréés lillois du 01/01/2011 au 31/12/2014 étaient inclus rétrospectivement. Les données concernant les hospitalisations pour fièvre, nos pratiques médicales (bilan, traitement probabiliste initiés), le traitement par Taurolock®, les résultats des hémocultures étaient recueillis pour tous les enfants hospitalisés. En parallèle, les protocoles de soins des 6 centres agréés nationaux étaient centralisés et comparés. Résultats : 36 des 51 enfants suivis en NPAD étaient hospitalisés 178 fois sur 4 ans pour fièvre > 38,5°C. La majorité des épisodes de fièvre étaient secondaires à une virose et 28,0% étaient dus à une ILC. 25 des 51 enfants faisaient 50 ILC (1,6 ILC pour 1 000 jours de NPAD) et la majorité des ILC étaient à staphylocoques coagulase négative et à Staphylococcus aureus (72,0%). Parmi ces staphylocoques 9 sur 36 étaient résistants à la teicoplanine, 11 sur 36 étaient résistants à l'oxacilline et 2 sur 36 étaient résistants aux deux antibiotiques. Plus rarement les ILC étaient à BGN, dont 3 sur 5 étaient résistants à [pipéracilline-tazobactam], L'antibiothérapie probabiliste prescrite était efficace dans la majorité des cas, mais une adaptation thérapeutique secondaire en raison de résistance aux antibiotiques devenait régulière. Le protocole lillois se démarquait des autres protocoles des centres agréés prescrivant la teicoplanine plutôt que la vancomycine et la [pipéracilline-tazobactam] plutôt que le céfotaxime. De plus l'amikacine était utilisée de manière prolongée et à dose plus élevée. Conclusion: Depuis la mise en place du protocole de soins, le profil de résistance des micro-organismes s'était modifié. Alors que les staphylocoques n'étaient jamais résistants à la teicoplanine ils l'étaient désormais dans 25,0% des cas impliquant la mise en place d'un nouveau protocole.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Gottrand, Frédéric

AUTEUR

  • Stoven-Meurisse, Célestine
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