• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2015LIL2M042
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 17/03/2015

Résumé en langue originale

Contexte: Depuis les années 1990, l'existence d'une vaginose bactérienne semble liée à une augmentation du risque de prématurité. La fréquence de la vaginose bactérienne est très variable d'une étude et d'un pays à l'autre. L'objectif de l'étude était de mesurer la fréquence de la vaginose bactérienne dans une large population de femmes enceintes françaises. Méthode : Large étude prospective menée chez des femmes enceintes en population, dans le cadre d'un dépistage de vaginose bactérienne au premier trimestre de la grossesse. Résultats : Parmi 77407 patientes dont le score de Nugent était réalisable au 1er trimestre, 5417 avaient une vaginose (7%). Cette fréquence était significativement plus élevée chez les femmes jeunes (moins de 20 ans OR 2.28 [2.00-2.59]) ou âgées de plus de 40 ans (OR 1.26 [1.04-1.52]), fumeuses (OR 1.76 [1.66-1.87]), de faible niveau d'études (OR 2.46 [2.19-2.76]) et en cas d'antécédent d'accouchement prématuré (OR 1.30 [1.17- 1.43]). Elle ne dépendait pas de l'âge gestationnel au prélèvement. Conclusion : La fréquence de la vaginose bactérienne est faible dans notre étude. Elle semble varier selon l'âge, le tabagisme, le niveau d'études et l'antécédent de prématurité des patientes.

Résumé traduit

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