• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M103
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 07/05/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La prescription des hypnotiques au-delà d’un mois est fréquente et ne répond pas aux recommandations de la Haute Autorité de Santé. Objectif : Savoir si le début d’une consommation d’hypnotiques lors d’un épisode dépressif isolé avec insomnie peut être le point de départ d’un mésusage ultérieur. Méthode : Les délivrances concomitantes d’hypnotiques et d’antidépresseurs ont été recherchées dans la base de données de la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés du Nord-Pas de Calais. Après l’arrêt de l’antidépresseur, la délivrance prolongée de l’hypnotique a été recherchée. Résultats : 8,9 % des patients ayant débuté un traitement par antidépresseur et hypnotique ont reçu des délivrances prolongées d’hypnotiques après l’interruption de celles des antidépresseurs. Discussion : Les causes de ce mésusage ont pu être : une prescription justifiée par un accord patient-médecin, un traitement non réévalué, l’absence de thérapies non médicamenteuses associées, l’apparition d’une pharmacodépendance, les spécificités liées au sexe ou à l’âge, ou ou ou les interactions médicamenteuses. Conclusion : La plupart des patients traités pour un épisode dépressif avec insomnie n’ont pas eu de mésusage ultérieur d’hypnotiques. Cependant un nombre limité de patients ont eu des délivrances d’hypnotiques hors recommandations et à risque pour leur santé. Les pistes susceptibles d’améliorer la prescription d’hypnotiques sont : la formation médicale, l’éducation du patient, la prise en compte par l’industrie pharmaceutique du mésusage des hypnotiques et les actions des autorités sanitaires.

Résumé traduit

...