Utilité du condensat d’air exhalé chez des soudeurs pour la quantification de l’imprégnation en particules métalliques et l’évaluation de l’inflammation de leur parenchyme pulmonaire
- Condensat d’air exhalé, métaux, biomarqueurs, inflammation pulmonaire, soudeur
- Pneumonie
- Soudeurs
- Métaux
- Marqueurs biologiques
- Tests d'analyse de l'haleine
- Pneumopathies interstitielles
- Marqueurs biologiques
- Métaux
- Langue : Français
- Discipline : Médecine du travail
- Identifiant : 2013LIL2M347
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 31/10/2013
Résumé en langue originale
Introduction : Le condensat d’air exhalé est une technique non invasive qui apparait prometteuse pour déterminer la teneur en métaux dans le parenchyme pulmonaire et évaluer l’inflammation qui en résulte chez des salariés exposés. Objectif : Le but principal était d’évaluer la charge en métaux du parenchyme pulmonaire d’une population de soudeurs après une semaine de travail en quantifiant certains métaux dans leurs EBC. Les objectifs secondaires de notre étude étaient de corréler l’imprégnation métallique pulmonaire à la concentration atmosphérique des éléments métalliques contenus dans les fumées de soudage et de déterminer les effets précoces sur le parenchyme pulmonaire par le dosage dans le condensat de biomarqueurs de l’inflammation. Matériels et méthodes : Une étude transversale exposé/non exposé a été réalisée chez 17 soudeurs d’une entreprise de construction de transport ferroviaire exposés de façon homogène aux fumées de soudage issues du procédé MIG. Les concentrations de différents métaux ainsi que certains marqueurs de l’inflammation ont été dosés dans les condensats recueillis après 1 semaine de travail. Résultats : Les concentrations de manganèse et de nickel dans les EBC des soudeurs étaient significativement plus élevées que dans les EBC des sujets témoins. Ces concentrations étaient corrélées avec les indices cumulés d’exposition professionnelle sur la semaine de travail et sur l’ancienneté professionnelle (nombre d’années de soudage). Aucune corrélation n’a pu être établie entre les concentrations de Mn-EBC et de Mn-U ainsi qu’entre les concentrations de Ni-EBC et de Ni-U. La mesure de la FeNO et le dosage des biomarqueurs de l’inflammation n’étaient pas différents des sujets témoins. Conclusions : Le condensat semble être une matrice utile à la détermination de la charge pulmonaire en élément métallique lors d’une exposition aux fumées de soudage. . L’imprégnation métallique pulmonaire révélée ne semblait pas suffisante pour initier une réponse inflammatoire sur le parenchyme pulmonaire de nos soudeurs.
Résumé traduit
...
- Directeur(s) de thèse : Hulo, Sébastien
AUTEUR
- Crucq, Sébastien