• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2013LIL2M156
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 20/06/2013

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis 2011, les étudiants de deuxième cycle de la faculté de médecine de Lille ont fait part de leurs difficultés concernant le passage des examens en une seule session de fin d’année. La commission pédagogique a alors procédé à une révision de l’enseignement et instauré des examens partiels. C’est dans ce contexte qu’une réflexion pédagogique globale sur les méthodes de travail des étudiants et le vécu des examens a été engagée, faisant l’objet de deux thèses menées conjointement. Objectif :! Explorer les représentations et le vécu des examens des étudiants en deuxième cycle des études médicales à Lille. Secondairement, identifier les besoins et difficultés rencontrés par ceux-ci. Méthode : Étude qualitative exploratoire par entretiens semi-structurés et entretiens de groupe, réalisée auprès d’étudiants en DCEM2 et DCEM3 de 2011 à 2013 et menée en utilisant une approche par théorisation ancrée. Retranscription puis double codage informatique des données. Résultats : La majorité des étudiants lillois ont rapporté vivre la période d’examens dans une grande angoisse, qu’elle soit préparatoire avant les évaluations, ou anticipatoire pendant l’épreuve et pendant l’attente des résultats. Beaucoup d’étudiants ont reconnus ne travailler que dans l’optique des examens, et adapter leur apprentissage à la nature de celui-ci. Des étudiants ont rapporté être frustrés que les évaluations ne puissent couvrir l’ensemble des items visés. Certains étudiants regrettaient qu’une évaluation plus personnalisée ne puisse exister. D’autres ont rapporté se sentir perdus dans la masse des étudiants de Lille. Tous les étudiants interrogés ne semblaient pas avoir conscience des différentes finalités de l’évaluation. Certains n’y voyaient qu’une sanction. Ils n’accordaient pas toujours d’importance aux résultats, et la remise en question nécessaire de leur méthode d’apprentissage ne semblait pas toujours effectuée.! Conclusion : Les étudiants s’adaptent stratégiquement à ce qui est attendu d’eux. Il faut donc modifier les pratiques d’évaluation pour modifier les modes d’apprentissage par exemple en proposant des examens plus réguliers pour favoriser un travail de fond. La mise en place d’évaluations supplémentaires au cours de l’année, l’utilisation d’instruments de mesures complémentaires favoriseraient un recueil complet et multidimensionnel des différentes compétences et connaissances. Il apparaît également important d’appuyer auprès des étudiants sur la finalité et la fonction formative des examens.

Résumé traduit

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