Titre original :

Impact de l’obésité dans la prise en charge des cancers du col utérin

Mots-clés en français :
  • Obésité, cancer du col utérin, épidémiologie, technique chirurgicale

  • Col de l'utérus
  • Obésité
  • Col de l'utérus
  • Survie (médecine)
  • Tumeurs du col de l'utérus
  • Obésité
  • Obésité
  • Complications peropératoires
  • Complications postopératoires
  • Procédures de chirurgie gynécologique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2015LIL2M038
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/03/2015

Résumé en langue originale

Contexte : La prévalence de l'obésité ne cesse d'augmenter et atteint 21% de la population dans la région Nord-Pas-De-Calais. On peut s'interroger sur les éventuelles difficultés rencontrées dans la prise en charge, notamment chirurgicale, du cancer du col de l'utérus chez les patientes obèses. Matériels et Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2013, comparant les données cliniques, tumorales et chirurgicales des patientes obèses et non obèses opérées dans notre Centre pour un cancer cervical. Résultats : Pour les 344 patientes recueillies (273 non obèses et 71 obèses), nous avons recensé 429 chirurgies (343 chez des non obèses et 86 chez des obèses). On comptait plus d'adénocarcinomes chez les obèses (22% vs 14 %, p = 0.014), plus de stade IB2 (26% vs 17%, p = 0.013) et moins de stades lll-IV (9 % vs 17%, p = 0.015). On notait plus de procédures incomplètes chez les obèses (4.7% vs 11.6%, p = 0.016) et de complications peropératoires (5.8% versus 15.1%, p = 0.004). Aucune différence n'était observée en termes de voie d'abord, de type de chirurgie, de durée d'hospitalisation, de complications postopératoires et de traitement néoadjuvant et adjuvant. La survie globale était moins bonne chez les obèses non morbides (87.1% versus 73.7%, p = 0.020). Conclusion : L'obésité semble augmenter le risque de présenter un adénocarcinome du col utérin et d'avoir une chirurgie incomplète. Les voies d'abord mini-invasives doivent être privilégiées car elles n'augmentent pas la morbidité postopératoire.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bresson, Lucie

AUTEUR

  • Laculle - Massin, Charlène
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