Titre original :

Quels sont les obstacles rencontrés par les médecins généralistes lors de la prise en charge de patients dépendants aux opiacés en soins primaires ?

Mots-clés en français :
  • Obstacles, soins primaires, patients dépendants aux opiacés, médicaments de substitution aux opiacés

  • Opiomanie
  • Traitement de substitution
  • Médicaments -- Prescription
  • Médecins généralistes
  • Soins de santé primaires
  • Troubles liés aux opiacés
  • Traitement de substitution aux opiacés
  • Prise en charge de la maladie
  • Refus de traiter
  • Soins de santé primaires
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M034
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 11/03/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis 1996, les médecins généralistes occupaient une place prépondérante dans la prise en charge de la dépendance aux opiacés. En 2002, 90% des médicaments substitutifs des opiacés étaient prescrits par des médecins généralistes. Mais, malgré les effets bénéfiques attendus des MSO, on observait des disparités, puisque 25% des médecins prenaient en charge 75% des patients traités par des MSO. L'objectif primaire de cette étude était d'évaluer la proportion de médecins généralistes prenant en charge la dépendance aux opiacés de leurs patients, et les objectifs secondaires étaient d'étudier les motifs de refus de prise en charge de patients dépendants aux opiacés. Méthode : Cette étude descriptive transversale quantitative reposait sur un questionnaire envoyé à 250 médecins installés, exerçant une activité de médecine générale, en France métropolitaine, 113 médecins étaient inclus. Résultats : 54% des médecins suivaient des patients dépendants aux opiacés (PDO), avec en moyenne 8 patients par an, 40% en suivaient 1 ou 2 par an. Parmi ces médecins, 98% prescrivaient des MSO, 70% de la BHD et 50% de la méthadone. 65% des médecins déclaraient qu'il leur arrivait de refuser de suivre des patients dépendants aux opiacés. Les principales raisons évoquées étaient le manque de temps, le sentiment de manque de compétence, l'existence d'une expérience négative avec un PDO, la crainte d'une désorganisation du cabinet et le manque d'intérêt pour ce type de suivi. L'absence de participation à une formation en addictologie et les antécédents de mauvaises expériences avec des PDO étaient significativement liés à une réticence des MG pour suivre des PDO. Conclusion : Renforcer la formation initiale, l'indemnisation des consultations et un soutien, aux médecins généralistes ayant eu une expérience négative avec un patient dépendant aux opiacés, seraient des pistes pour inciter les MG à suivre ces patients.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Millot, Yannick

AUTEUR

  • Barrière, Ludovic
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