Titre original :

Ulcères de jambe et nicorandil

Mots-clés en français :
  • Ulcère, jambe, nicorandil

  • Jambe
  • Jambe
  • Nicorandil
  • Vasodilatateurs
  • Ulcère de la jambe
  • Nicorandil
  • Vasodilatateurs
  • Ulcère de la jambe
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M027
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/02/2015

Résumé en langue originale

Introduction : Les ulcères de jambe représentent un problème de santé publique en terme de prévalence, de coût et de qualité de vie. Les étiologies vasculaires sont les plus fréquentes. Le nicorandil, un ester du nicotinamide, est un vasodilatateur utilisé comme traitement prophylactique de la crise d'angor d'effort en monothérapie ou en association à d'autres traitements anti-angineux. Peu de cas d’ulcères de jambe liés au nicorandil ont été décrits dans la littérature. L’objectif de notre travail était de rapporter 5 cas qui ont présenté des ulcères de jambe isolés dont l’imputabilité du nicorandil était significative et élevée. Méthode : Les patients ont été recrutés dans le service de dermatologie et de gériatrie de l’hôpital de Roubaix. Le recueil des données s’est effectué de juin à septembre 2014 de manière rétrospective. Cinq cas cliniques ont été rapportés dans cette étude descriptive. Les cas d’ulcérations cutanées liés au nicorandil enregistrés dans la Base Nationale de PharmacoVigilance (BNPV) ont été ajoutés à nos données. La période investiguée était située entre le 01 janvier 1994 (date de mise sur le marché) et le 31 octobre 2014. Résultats : Les 5 cas décrits présentaient des ulcères de jambe. La médiane d’âge était de 78 ans. Les ulcères étaient superficiels, bourgeonnants, aux contours légèrement inflammatoires, avec une petite collerette d'allure desquamative et peu douloureux. La durée entre l'apparition des lésions et la pose du diagnostic variait entre 4 et 18 mois. A l’arrêt du nicorandil, la cicatrisation était située entre 4 semaines et 3 mois. Il n’y a pas eu de récidives. Conclusion : Les ulcères de jambe isolés liés au nicorandil sont peu connus et peu décrits dans la littérature. Nous pouvons penser qu’ils sont sous diagnostiqués. Il faut pouvoir l’évoquer devant des ulcères superficiels, d’évolution défavorable, après avoir exclus les autres étiologies les plus fréquentes. Ils ont l’aspect d’ulcères non inquiétants, mais ils sont en réalité faussement rassurants.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Carpentier, Olivier

AUTEUR

  • Sabanowski, Sonia
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