Titre original :

Donner un organe après sa mort, information et positionnement au sein d'un cabinet de médecine générale : enquête auprès de 267 médecins et de 460 patients de la région Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Don d'organe après la mort, information, positionnement, médecin généraliste, patients, agence de biomédecine

  • Dons d'organes
  • Donneurs d'organes
  • Relations médecin-patient
  • Communication en médecine
  • Acquisition d'organes et de tissus
  • Donneurs de tissus
  • Relations médecin-patient
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Communication sur la santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M009
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/01/2015

Résumé en langue originale

Contexte : A l'échelle mondiale et en France en particulier, il existe un manque de donneurs d'organes. Une des composantes du problème semble être la difficulté à communiquer et à sensibiliser la population sur le sujet du don d'organe après la mort. Or, le médecin généraliste, par sa position première dans le système de santé, paraît être une source d'information et d'aide au positionnement du patient à ce sujet. Méthode : Notre travail a consisté à étudier de façon descriptive, prospective et transversale la place du praticien dans la communication du don d'organe. Pour cela et par l’intermédiaire de deux questionnaires, nous avons interrogé des médecins et des patients de la région Nord-Pas-de-Calais. Résultats : 95 % des médecins interrogés pensent avoir un rôle à jouer sur le sujet du don d'organe. Mais, on se rend compte que parmi les praticiens, l'Agence de Biomédecine est peu connue (seulement 26 %) et la loi, les intimant d'assurer une information à leurs patients âgés de seize à vingt-cinq ans, l'est encore moins (11%). Or le moyen d'information privilégié par les patients questionnés est leur médecin généraliste. Cette appréciation se renforce par le fait que 57% des personnes sans positionnement précis sur le don d'organe (soit 113 personnes) trouvent en lui, une aide. Pourtant à 97%, ils reconnaissent n'en avoir jamais parlé avec lui. Conclusion : Ces résultats paradoxaux nous interpellent sur la relation médecin / patient concernant la problématique du don d'organe. Si les organismes de communication actuels créent un lien de discussion entre les deux, ils bénéficieront d'un informateur faisant consensus sur le sujet complexe du don d'organe. Grâce à cette appréciation et par l'intermédiaire de cette thèse, nous proposons d'attirer l'attention du médecin généraliste, de susciter son implication et d'éveiller un intérêt à la promotion d'une formation médicale dédiée au don d'organe (90 % des praticiens interrogés n'ont jamais eu de formation sur le sujet).

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Depelchin, Antoine

AUTEUR

  • Detant, Martin
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