Titre original :

Pertinence des actes médicaux de la permanence de soins ambulatoire de nuit profonde : étude comparative et descriptive d’un échantillon de patients examinés par S0S médecins Dunkerque, entre minuit et six heures du matin, en 2013

Mots-clés en français :
  • Nuit profonde, permanence de soins, SOS médecins, urgence, pertinence

  • Services de garde (santé)
  • Soins médicaux ambulatoires
  • Services d'urgence médicale
  • Travail de nuit
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Permanence des soins
  • Soins ambulatoires
  • Soins de nuit
  • Urgences
  • Qualité, accès, évaluation des soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M422
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/11/2014

Résumé en langue originale

Contexte : l’organisation de la PDSA de nuit profonde devient problématique, questionnant la pertinence des actes effectués. En milieu urbain, sur cet horaire, la majorité des urgences extra hospitalières est prise en charge par SOS Médecins et il n’existe pas d’études explorant la pertinence des actes qui y sont réalisés. Objectifs : étudier puis regrouper les degrés de pertinence des actes réalisés par SOS Médecins Dunkerque entre minuit et six heures du matin. Méthodes : avec leurs accords, sont inclus, tous les patients examinés par SOS Médecins Dunkerque entre minuit et 6h, durant des nuits de 2013. La pertinence de ces interventions est évaluée, sur une échelle de 0 à 10, sur place par le médecin effecteur. La même évaluation est réalisée à distance, à travers des situations cliniques synthétisées, par le médecin effecteur puis par un groupe de 9 médecins témoins, participant à la PDSA de nuit profonde. Les évaluations sont comparées globalement, en sous-groupes puis regroupées. Résultats : 175 patients pour 53 nuits de garde ont été inclus (3,3 patients par nuit) hors réquisitions, certificats de décès et refus (2,6 patients supplémentaires par nuit). L’évaluation du degré de pertinence sur place du médecin effecteur ne différait pas de celles réalisées, à distance, par lui-même ou par les médecins témoins, en globalité, comme dans la plupart des analyses en sous-groupes. Les actes significativement les plus pertinents étaient corrélés positivement à l’âge des patients (p<0,02), régulés par le centre 15 (p<0,05), entrainant une hospitalisation (p<0,01), bénéficiant de thérapeutiques injectables sur place (p<0,03), ainsi que ceux concernant des diagnostics cardio-vasculaires (p<0,02) puis urologiques. La régulation libérale n’augmentait pas la pertinence des actes (<0,4 actes par nuit de grande effection). Aucune catégorie de motif d’appel ICPC2 ne préjugeait d’un acte plus pertinent. Une classification des actes en trois niveaux de pertinence (« peu pertinents », « pertinents » ou « très pertinents ») semblait plus adaptée. Les médecins interrogés évaluaient au moins « pertinents » 60% à 72% des actes (consensus supérieur à 80%). Conclusion : Peu d’éléments préjugent de la pertinence d’une intervention avant un avis médical sur place. Maintenir l’effection de terrain en nuit profonde semble utile et primordial.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Balcerek, Réginald

AUTEUR

  • Marrant, Baptiste
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