Titre original :

Consultation urticaire chronique du service de dermatologie du CHRU de Lille : "état des lieux" à 7 ans

Mots-clés en français :
  • Urticaire chronique, urticaire induite, urticaire physique, consultation thématique, anti-histaminique, omalizumab, éducation thérapeutique du patient

  • Urticaire
  • Consultation médicale
  • Éducation des patients
  • Soins médicaux -- Qualité -- Contrôle
  • Urticaire
  • Consultation médicale
  • Prise en charge de la maladie
  • Qualité, accès, évaluation des soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Dermatologie vénéréologie
  • Identifiant : 2014LIL2M421
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/11/2014

Résumé en langue originale

Contexte : L’urticaire chronique est une maladie fréquente, entrainant une altération majeure de la qualité de vie. Devant une forte demande, une consultation urticaire chronique était créée dans notre service de Dermatologie du CHRU de Lille. Nous souhaitions en évaluer l’activité. Méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective observationnelle. Tous les malades programmés en consultation thématique depuis sa création en 2007 jusqu’en 06/14 ont été inclus. L’ensemble des caractéristiques de la maladie, les investigations et traitements proposés ont été analysés. Résultats : 538 malades étaient programmés, 29 (5 %) ne se sont pas rendus à leur 1ère consultation, 77 (14 %) ne présentaient pas une urticaire chronique, chez 431 (80 %) le diagnostic était retenu. Il y avait 1,8 femmes pour 1 homme. La durée d’évolution de l’urticaire avant la consultation thématique était de 2 ans [0-36]. 417/431 (96 %) malades présentaient une urticaire superficielle et 176/431 (41 %) un angioedème, dont seuls 9 (2 %) un angioedème isolé. Le nombre de consultations par malade était de 2 [1-15], la durée moyenne de suivi était de 3 mois [0-78]. Au total 1886 examens complémentaires ont été réalisés et 122 résultats étaient anormaux. 68 % des malades avaient déjà reçu un antihistaminique (H1) au long cours et seuls 4 % à posologie augmentée. A l’issue de la consultation thématique, les malades ont bénéficié d’anti-H1 non sédatif en continu avec résolution complète des symptômes chez 52/91 (57 %) malades, ou à posologie augmentée (efficacité 13/39 (33 %)) ou associé à un traitement par montélukast (efficacité 45/109 (47 %)) ou kétotifène (efficacité 49/105 (41 %)), plus rarement de colchicine (efficacité 13/49 (37 %)) ou d’un traitement immunorégulateur (efficacité 12/42 (29 %)). Enfin 13 malades ont bénéficié d’omalizumab avec efficacité dans 10 cas. Conclusion : Les recommandations internationales de 2009 et 2013 ne sont pas encore suffisamment suivies. La consultation urticaire permet donc une prise en charge adaptée des malades, une diffusion de ces recommandations et une prise en charge hyperspécialisée pour les malades les plus réfractaires.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Staumont-Sallé, Delphine

AUTEUR

  • Le Moing-Lecailtel, Amandine
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