Titre original :

Connaissances et pratiques des médecins généralistes sur la prise de pression artérielle chez les patientes mastectomisées

Mots-clés en français :
  • Pression artérielle, mastectomie, médecins généralistes

  • Sein -- Cancer
  • Mastectomie
  • Lymphoedème
  • Pression artérielle -- Mesure ambulatoire
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs du sein
  • Mastectomie
  • Lymphoedème
  • Mesure de la pression artérielle
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M420
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/11/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Le cancer du sein est la cause la plus fréquente de décès par cancer chez la femme. La fréquence du lymphoedème du membre supérieur après traitement du cancer du sein par chirurgie varie de 13 à 28 % en fonction des différentes définitions du lymphoedème et de la durée d’observation. Il est communément admis et enseigné de ne pas prendre la pression artérielle au bras du côté opéré pour éviter de déclencher un lymphoedème. Il n'existe cependant aucune étude spécifique attestant ce risque. L'objectif de ce travail de thèse est d'évaluer les connaissances et les pratiques des médecins généralistes sur la prise de pression artérielle chez les patientes ayant subi une mastectomie. Méthode : Il s'agit d'une étude descriptive, quantitative, transversale, basée sur un questionnaire, réalisée au cours d'un congrès de médecine générale du Nord-Pas-de-Calais les 15 et 16 Mars 2014. Résultats : 100% des médecins interrogés retiennent le lymphoedème comme complication post-mastectomie. 87% des médecins estiment qu'il faut éviter de prendre la pression artérielle du côté opéré mais seulement 9% pensent que le niveau de preuve sur les recommandations de la prise de pression artérielle au membre supérieur du coté opéré est élevé. 79% des médecins interrogés ne prennent jamais la pression artérielle du côté opéré. Conclusion : La stratégie de prévention de ce type de complications ne repose que sur des données consensuelles mais empiriques peu étayées par les études scientifiques. Ce manque de preuve scientifique pousse les médecins à pratiquer un principe de précaution bien qu'ils pensent que le niveau de preuve concernant cette pratique est faible. Ce manque de clarté génère également une anxiété des patientes qui sont pour la plupart très attentives à tous les gestes que l'on pourrait réaliser au niveau du bras du côté opéré et notamment la prise de pression artérielle.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delcambre, Philippe

AUTEUR

  • Anderson, Anthony
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