• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
• Identifiant : 2015LIL2M026
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 19/02/2015

Résumé en langue originale

Contexte : En chirurgie mammaire, les techniques de RMI avec conservation de l’étui cutané sont communément admises pour la prise en charge de lésions cancéreuses de petite taille et in situ étendues afin d’améliorer la qualité de vie des patientes. La conservation de la plaque aréolo-mamelonnaire en cas de RMI a été validée pour des chirurgies prophylactiques mais ses indications en cas de lésions cancéreuses sont encore débattues en raison de la persistance d’un doute sur l’augmentation du risque de récidive locale. Méthode : Nous avons mené une étude rétrospective sur les patientes opérées par NSM et SSM avec reconstruction mammaire immédiate par prothèse entre 2007 et 2012 au Centre Oscar Lambret et au CHU de Lille. L’objectif primaire était de comparer ces deux techniques en terme de sécurité oncologique (survie globale et sans récidive) et de recueillir la satisfaction des patientes par le biais d’un questionnaire. L’objectif secondaire était d’évaluer la morbidité liée à ces chirurgies en termes de complications et de réinterventions. Résultats : 63 chirurgies de type NSM et 89 chirurgies de type SSM RMI par prothèse ont été inclues. Il y avait 58.6% de lésions in situ et 41.4% d’invasives. Les taux de récidive locale étaient de 1.7% dans le groupe NSM et 0% dans le groupe SSM (p=0.27) après un suivi médian de 30 mois. Aucune récidive n’est survenue sur la PAM. Il n’y a eu aucun décès lié au cancer. Notre taux de nécrose de PAM était de 6.3% (n=4). La satisfaction des patientes était bonne, de 78% en population globale et équivalente entre les 2 groupes. L’aspect esthétique de la PAM était jugé meilleur par les patientes en cas de NSM (75% des NSM vs 60% des SSM ; p=1.00). Néanmoins, la symétrie mammaire était moins bonne dans ce groupe (37.8% des NSM vs 63.3% des SSM avec reconstruction secondaire de la PAM ; p=0.038). Conclusion : Dans notre expérience la conservation de la plaque aréolo-mamelonnaire n’est pas associée à un risque supérieur de récidive locale, sa morbidité est faible et la satisfaction des patientes élevée.

Résumé traduit

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