Titre original :

Revue clinique et scannographique de 109 prothèses de resurfaçage d’épaule à 57 mois de recul

Mots-clés en français :
  • Prothèse, resurfaçage, épaule, scanner

  • Articulation scapulo-humérale
  • Omarthrose
  • Prothèses articulaires
  • Articulation scapulo-humérale
  • Scanographie
  • Articulation glénohumérale
  • Articulation glénohumérale
  • Prothèse articulaire
  • Arthroplastie prothétique
  • Tomodensitométrie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2015LIL2M011
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/01/2015

Résumé en langue originale

Introduction : L’objectif était d’évaluer les résultats cliniques et scannographiques à moyen terme des prothèses de resurfaçage d’épaule. Les hypothèses étaient qu’une lésion de la coiffe des rotateurs (CDR) et une érosion glénoïdale préopératoires étaient prédictifs d’un échec. Matériels et méthodes : Cette étude rétrospective monocentrique multiopérateur concernait 43 prothèses Copeland™ Mark III et 66 prothèses Aequalis™ posées de 2004 à 2012 dans le service d’orthopédie A du CHRU de Lille. L’âge moyen au diagnostic était 64 ans et le recul moyen était de 57 mois. Les critères d’inclusion étaient une omarthrose (OA) centrée primitive (67 %) une OA centrée secondaire à une rupture de la CDR (18 %), une ostéonécrose avasculaire (ONA) (5 %), une instabilité chronique (3 %), une arthrite inflammatoire (2 %) ou post-traumatique (2 %). Et une OA excentrée (3%). Les critères d’exclusion étaient un stock huméral inférieur à 60 % et un recul inférieur à 2 ans. La revue clinique était subjective et objective alors que la revue radiologique était radiographique et scannographique. Résultats : Vingt-six pourcents de la série ont présenté une complication dont principalement 14 ruptures de la CDR (50 %) et 10 glénoïdites (33 %). Actuellement 16,5 % ont été réopérés d’une prothèse totale d’épaule inversée à un délai moyen de 43,6 mois. Le score de Constant global à la révision était 69/100. Le degré de satisfaction global était de 68,3 %. Les meilleurs résultats étaient pour l’ONA et l’OA primitive (p<0,001). Les implants étaient plus varisés avec un angle cervicodiaphysaire de 128°. L’érosion glénoïdale était concentrique et la profondeur de la cavité glénoïdale augmentait de 2,4 mm. L’offset huméral médial et l’offset glénohuméral latéral augmentaient respectivement de +1,9 mm et +2,7 mm, alors que la prothèse n’était pas surdimensionnée. La rétroversion humérale moyenne (-13,6°) respectait l’anatomie. Les facteurs prédictifs d’échecs étaient une lésion de la CDR (p=0,017) et une érosion glénoïdale (p=0,001) avec une morphologie glénoïdale autre que E0 et A1 dans les plans frontal et horizontal (p=0,03). Conclusion : L’analyse scannographique a permis de démontrer que nos implants n’étaient pas surdimensionnés et que la rétroversion humérale était correcte. Une lésion de la CDR et une érosion glénoïdale étaient des facteurs prédictifs d’échec des prothèses de resurfaçage. Nous préférons actuellement l’hémiarthroplastie à tige pour l’OA primitive et secondaire en raison d’un taux de complications inférieur au même recul.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Szymanski, Christophe

AUTEUR

  • Soudy, Kevin
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre