Titre original :

Facteurs prédictifs de grossesse en fécondation in vitro dans l’endométriose pelvienne profonde du compartiment postérieur

Mots-clés en français :
  • Endométriose pelvienne profonde, fécondation in vitro, chirurgie de l'endométriose, nodule recto-utérin

  • Endométriose
  • Stérilité féminine
  • Endométriose
  • Fécondation in vitro
  • Grossesse
  • Endométriose
  • Infertilité féminine
  • Endométriose
  • Fécondation in vitro
  • Pronostic de la grossesse
  • Taux de grossesse
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2015LIL2M007
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/01/2015

Résumé en langue originale

Contexte L'endométriose est une pathologie inflammatoire chronique et progressive, dont les mécanismes sont mal connus. Elle touche environ 10% de la population des femmes en âge de procréer et 30 à 50% des femmes infertiles. Le recours à l'assistance médicale à la procréation est fréquent. L'indication chirurgicale se pose afin d'améliorer la symptomatologie, mais son impact sur la fertilité est discuté. La prise en charge de l'endométriose pelvienne profonde (EPP) du compartiment postérieur n'est pas consensuelle. Le bénéfice d'une chirurgie complexe et à risque de complications est à évaluer avant le recours à la fécondation in vitro (FIV), alors qu'elle est recommandée après 2 échecs de FIV. Méthode : Le but de cette étude observationnelle prospective est d'étudier les facteurs prédictifs de grossesse lors des 2 premières tentatives de FIV chez 230 patientes présentant une infertilité de plus d'un an, liée à une endométriose pelvienne profonde du compartiment postérieur, incluses entre 1er janvier 2007 et le 30 septembre 2013, au CHRU de Lille. Nous avons inclus 79 patientes dans le groupe NS (No Surgery), 87 patientes dans le groupe IS (Incomplète Surgery) et 64 patientes dans le groupe CS (Complété Surgery). Résultats : L'âge est significativement plus élevé dans le groupe des patientes non enceintes (31,8+/-3,5 ans) vs enceintes (30.3+/-3.4 ans) (p=0,001). La présence d'un nodule recto-utérin est significativement plus fréquent dans le groupe des patientes non enceintes (36,1%) vs enceintes (21,6%) (p=0,02). La chirurgie complète ou partielle de l'endométriose pelvienne profonde ne modifie pas les chances de grossesse en FIV. Nos pratiques sont cohérentes avec les recommandations actuelles sur la prise en charge de l'infertilité liée à l'endométriose. Conclusion : La présence d'un nodule recto-utérin est un facteur prédictif péjoratif sur les taux de grossesse en FIV et doit être pris en compte dans la stratégie thérapeutique. La chirurgie est indiquée devant la présence d'une symptomatologie algique importante, ou afin d'améliorer la réponse à la stimulation et la ponction ovocytaire dans le cadre de la FIV.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Rubod Dit Guillet, Chrystèle

AUTEUR

  • Fouquet, Adrienne
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