• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M387
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 21/10/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La douleur est un motif de consultation fréquent en médecine générale. Sa prise en charge actuellement insuffisante résulterait en partie des difficultés rencontrées lors de la prescription des opioïdes forts. Méthode : Une étude qualitative par cinq focus groups a été réalisée chez 27 internes de médecine générale de la région Midi-Pyrénées afin d'identifier les différents déterminants intervenant dans leur prescription de morphiniques. L'analyse thématique des résultats a été réalisée à l'aide du logiciel NVivo 10. Résultats : Les principaux thèmes identifiés comprenaient les barrières à la prescription, les éléments la facilitant et les aides nécessaires à son amélioration. Les obstacles étaient l'absence d'identification des caractéristiques et de l'étiologie de la maladie, la fragilité du patient, la crainte des effets indésirables, la mauvaise relation médecin malade, le manque de formation pratique, les croyances négatives des patients et de leur entourage ainsi que les contraintes administratives autour de la prescription. La nécessité d'une efficacité rapide par manque de temps, une aisance dans la prescription de la morphine en milieu hospitalier, la connaissance de la maladie, l'empathie et l'assurance d'une bonne surveillance du patient constituaient les éléments facilitant la prescription. La formation pratique, les protocoles et l'aide des spécialistes semblaient pouvoir contribuer à une meilleure prescription. Conclusion : Il persiste des barrières à la prescription des opioïdes forts. De nouveaux éléments sont encourageants comme la démystification de la morphine par les internes. Des améliorations restent encore à apporter à leur formation pratique, aux outils de prescription disponibles et à l'information du grand public sur les morphiniques et leur utilité.

Résumé traduit

...