• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Neurologie
• Identifiant : 2014LIL2M373
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 15/10/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La migraine avec aura (MAA) représente 20 % des migraines. De nombreuses études se sont intéressées à décrire son épidémiologie, sa physiopathologie, sa sémiologie clinique et radiologique, mais aucune étude prospective ne s'est intéressée au déroulement temporel des auras migraineuses. L'objectif principal de notre étude était de préciser prospectivement la chronologie des symptômes de l'aura. Patients et méthodes : Notre étude épidémiologique, descriptive et monocentrique a inclus des patients souffrant de MAA avec une fréquence minimale d'une crise par trimestre. Elle était composée de deux parties : une partie rétrospective, avec recueil de données grâce à un questionnaire téléphonique, et une partie prospective avec agenda de crises sur 3 mois. Résultats :Trente patients ont été inclus, dont 13 (43 %) ont rempli l'agenda, avec un total de 73 crises de MAA dont les détails ont été recueillis. En cas d'auras polysymptomatiques non concomitantes (45 % des crises), l'enchaînement classique d'une aura visuelle, suivie d'une aura sensitive puis aphasique semblait dominer (la première aura était visuelle dans 47 % des cas, la deuxième sensitive dans 60 % des cas et la dernière aphasique dans 60 % des cas). Les auras polysymptomatiques concomitantes représentaient 55 % des auras polysymptomatiques, dont 50 % étaient visuelles et aphasiques. Les auras de durée supérieure à 1 heure représentaient 38 % (n=22) des auras visuelles, 60 % (n=15) des auras sensitives et 52 % (n=15) des auras aphasiques. Les caractéristiques de l'enchaînement sémiologique les plus fréquemment observées (dans un tiers des crises) ont été la survenue d'abord de la céphalée puis de l'aura mais avec un chevauchement. Conclusion : Notre étude confirme pour la première fois de façon prospective l'enchaînement d'une aura visuelle, puis sensitive puis aphasique, mais suggère des différences notables par rapport aux données classiquement enseignées en ce qui concerne la fréquence des auras polysymptomatiques concomitantes, la durée des auras et le positionnement de la céphalée par rapport à l'aura.

Résumé traduit

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