Titre original :

Les substances sur la sellette dans les cosmétiques : risques, alternatives et conseils à l’officine

Mots-clés en français :
  • Cosmétologie, Nourrisson, Conservateurs, Parabens, Excipients à effet notoire, Peau

  • Cosmétovigilance
  • Cosmétiques
  • Habitudes sanitaires
  • Conseil à l'officine
  • Biocosmétiques
  • Cosmétiques
  • Éducation du patient comme sujet
  • Comportement en matière de santé
  • Produits biologiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2014LIL2E081
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 26/06/2014

Résumé en langue originale

De nos jours, les cosmétiques occupent une grande place dans notre quotidien sachant que chaque Français dépense en moyenne 160 euros tous les ans dans ces produits sans connaître leur innocuité sur l’organisme. Cependant, des polémiques inquiètent certains consommateurs en particulier les mamans. Bien que la législation soit renforcée depuis l’affaire du talc Morhange, de nombreux incidents surviennent parmi lesquels les allergies, les irritations, les phototoxicités et la comédogénicité, pour la plupart bénins. Mais l’inquiétude est plus grande en ce qui concerne les parabens suspectés de développer des cancers du sein, le phénoxyéthanol pour ses problèmes d’hématotoxicité et d’hépatotoxicité, les sels d’aluminium accusés de favoriser la maladie d’Alzheimer et les cancers du sein ou le triclosan pour ses problèmes concernant la contraction du muscle cardiaque. Tout ceci génère un climat d’inquiétude, mais les données actuelles sont insuffisantes pour confirmer ces hypothèses. Il faut donc rassurer les consommateurs en leur inculquant le principe de précaution c’est-à-dire qu’en attendant des études plus approfondies, mieux vaut éviter les parabens, le phénoxyéthanol surtout pour les nourrissons, le méthylisothiazolinone, les sels d’aluminium, les éthers de glycol et les nanoparticules de dioxyde de titane sous forme d’aérosols. Il est important de leur proposer des alternatives comme des technologies innovantes telles le système DEFI, la « slow cosmétique », les cosmétiques bio mais surtout une bonne hygiène de vie. Ainsi, le pharmacien d’officine se doit de répondre aux questions des patients, de les rassurer et de reporter tout problème à l’ANSM grâce à la cosmétovigilance.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Siepmann, Florence

AUTEUR

  • Colinet, Marie
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