Amputation majeure versus chirurgie conservatrice du membre inférieur : impact à long terme sur la qualité de vie dans les contextes traumatique et vasculaire
- Amputation majeure du membre inférieur
- sauvetage du membre inférieur
- revascularisation
- fracture ouverte sévère du membre inférieur
- Cauchoix III
- Gustilo–Anderson IIIB/IIIC
- ischémie chronique menaçant le membre inférieur
- qualité de vie
- capacités locomotrices
- capacités fonctionnelles
- Membre inférieur
- Membre inférieur
- Membre inférieur
- Thérapeutique conservatrice
- Qualité de la vie
- Membre inférieur
- Fractures ouvertes
- Amputation chirurgicale
- Membre inférieur
- Traitement conservateur
- Qualité de vie
- Langue : Français
- Discipline : Médecine physique et réadaptation
- Identifiant : 2025ULILM345
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 13/10/2025
Résumé en langue originale
Contexte — Face aux fractures classées Cauchoix III et a l’ischémie chronique menaçant le membre (ICMMI), le choix entre chirurgie conservatrice et amputation engage la qualité de vie liée à la santé (QVLS) bien au-delà de la seule préservation du membre. Nous avons compare, a distance, QVLS et capacités fonctionnelles selon la stratégie chirurgicale, et recherche leurs déterminants. Matériel et Méthodes — Etude observationnelle et transversale, comprenant deux cohortes analysées séparément. La cohorte traumatique réunit des patients amputes (n = 22) ou non (n = 6) a la suite d’une fracture Cauchoix III. La cohorte vasculaire comprend des patients atteints d’ICMMI, ayant bénéficie d’une amputation transtibiale (n = 18) ou d’une revascularisation (n = 12). Les patients ont répondu a des questionnaires par téléphone. La QVLS a été évaluée par le SF-36 et les capacités fonctionnelles par le PPA-LCI, le périmètre de marche, l’autonomie dans les AVQ, ainsi que la pratique sportive/loisirs et la conduite automobile. Résultats — Cohorte traumatique : les amputes présentent des scores SF-36 supérieurs dans toutes les dimensions (p ? 0,012), sauf pour BP et SF ou l’on n’observe aucune différence. Les capacités locomotrices sont comparables (PPA-LCI médian 40,5 vs 38,5 ; p = 0,241). Le sauvetage est associe a une PF plus faible (? = ?28,33 ; p = 0,001) et a un SCP plus faible (? = ?20,17 ; p = 0,006). De meilleures capacités locomotrices sont positivement associées aux composantes physiques. Cohorte vasculaire : les scores SF-36 sont comparables entre les groupes ; le MH est plus élevé chez les amputes (67,8 ± 19,2 vs 52,0 ± 17,4 ; p = 0,028). Les capacités fonctionnelles sont similaires. En analyse multivariée, la PF est surtout expliquée par le PPA-LCI et le périmètre de marche ; l’HTA, l’âge et l’IMC l’altèrent ; la revascularisation est associée a un MH plus faible (? = ?15,36 ; p = 0,045). Conclusion — A long terme, l’amputation majeure post-traumatique peut, dans certains cas, améliorer la qualité de vie des patients, un effet largement conditionne par les capacités locomotrices atteintes en fin de rééducation. Dans le contexte vasculaire, la qualité de vie apparait globalement comparable entre amputation et revascularisation, et dépend a la fois des performances locomotrices et du poids des comorbidités. Ces résultats doivent être confirmes par des études prospectives.
- Directeur(s) de thèse : Charlate, Frédéric
AUTEUR
- Ajaguin-Soleyen, Lorgavarni

