Titre original :

Résultats intermédiaires à 3 mois pour l’étude intitulée : devenir des patients après un sevrage éthylique hospitalier ou ambulatoire, étude observationnelle portant sur 242 patients 1 mois, 3 mois, 6 mois et un an après la fin du sevrage

Mots-clés en français :
  • Sevrage, rechute, hospitalisation conventionnelle, hôpital de jour, ambulatoire

  • Alcoolisme -- Thérapeutique
  • Alcooliques -- Réadaptation
  • Suivi de cohortes de malades
  • Soins médicaux ambulatoires
  • Alcooliques
  • Hôpitaux de jour
  • Alcoolisme
  • Alcoolisme
  • Continuité des soins
  • Soins ambulatoires
  • Hospitalisation
  • Soins de jour
  • Récidive
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M005
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/01/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Le suivi des patients alcoolodépendants dans les suites de leur sevrage est primordial afin de maintenir l'état d'abstinence. Après un sevrage institutionnel, une prise en charge en hôpital de jour permet un meilleur accompagnement du patient. Peu d'études ont été menées afin d'évaluer cette prise en charge. Méthode : Dans ce contexte, nous avons réalisé une étude prospective, multicentrique, portant sur 242 patients alcoolodépendants. Le suivi des patients a été étudié pendant un an après leur sevrage, qu'il soit ambulatoire (groupe ambulatoire), institutionnel (groupe HC) ou institutionnel suivi d'une hospitalisation de jour (groupe HDJ). L'objectif principal est d'évaluer le taux de rechute, le taux d'abstinence et le taux de suivi à 3 mois, 6 mois et un an après le sevrage et de comparer ces résultats dans les groupes HC et HDJ. L'objectif secondaire est de rechercher des facteurs de risque de rechute et d'abstinence. Résultats : En considérant les perdus de vue comme rechuteurs, le taux de rechute sur l'ensemble de la population était de 23,5% à un mois et de 38,8% à trois mois du sevrage. Trois mois après le sevrage, les patients du groupe HDJ étaient plus suivis que les patients du groupe HC (87% versus 65,7%, p=0,0011) et moins rechuteurs (33,8% versus 56,9%, p-0,0032). Pour la notion d'abstinence, ceci est plus nuancé et on note une tendance plus forte à l'abstinence chez les patients du groupe HDJ (46,7% versus 32,3%, p=0,0711). Dans le groupe ambulatoire, le taux de suivi était de 81%, le taux de rechute de 35% et le taux d'abstinence de 55,5%. Un facteur de risque de rechute a été mis en évidence en analyse multivariée : le nombre de sevrages antérieurs supérieur à 5 (p=0,0058 ; OR 5,2 IC95%[1,6-16,8]). Le suivi précoce apparaît, lui, comme un facteur lié à l'abstinence (p=0,0376 ; OR 3,9 IC95%[1,1-14,0]). Conclusion : A trois mois du sevrage, les patients en hospitalisation de jour sont plus suivis qu'en hospitalisation conventionnelle, ils sont aussi moins rechuteurs. Le nombre de sevrages antérieurs supérieurs à 5 est un facteur de risque de rechute significatif à 3 mois du sevrage. Le suivi précoce est un facteur lié à l'abstinence. Les résultats à 6 mois feront l'objet d'une analyse distincte.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Urso Baiardo, Laurent

AUTEUR

  • Decock-Locquet, Clémence
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