Titre original :

Évaluation des outils de recueil de l’information “allergie médicamenteuse” chez les médecins généralistes en France

Mots-clés en français :
  • allergie médicamenteuse, carte d’allergie, médecine générale

  • Allergie aux médicaments
  • Santé publique -- Enquêtes
  • Hypersensibilité médicamenteuse
  • Enquêtes de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M003
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/01/2015

Résumé en langue originale

Contexte: L’allergie médicamenteuse est un motif fréquent de consultation en médecine générale. Elle est potentiellement grave. L’élément clé de sa prise en charge et de la prévention des récidives est l’éviction du médicament en cause voire de la classe à laquelle appartient ce médicament. Or, il n’existe aucun consensus quant à la manière de consigner cette information. Cela peut conduire à la perte de cette information à plus ou moins long terme et donc au risque de réintroduction accidentelle du médicament. L’objectif de cette étude était d’évaluer les modalités de renseignement et de consultation des informations relatives aux allergies médicamenteuses auprès des médecins généralistes français. Méthode: Nous avons réalisé une étude épidémiologique observationnelle descriptive sur un échantillon de 350 médecins généralistes obtenu par tirage au sort. Ils ont été contactés systématiquement par téléphone entre avril et juin 2014 pour leur proposer de remplir un questionnaire. Ce questionnaire était soit soumis directement par téléphone, soit envoyé par mail via GoogleDoc. Résultats: Sur les 350 médecins généralistes, 35 se déclaraient non concernés par l’étude. Sur les 315 concernés, 138 ont répondu au questionnaire (taux de réponse de 43,8%). 99% des médecins déclaraient noter le nom du médicament incriminé dans une probable réaction allergique sur un support. Ces supports étaient le logiciel médical informatique pour 87%, le carnet de santé pour 84%, une carte d’allergie médicamenteuse élaborée par le médecin lui même pour 32%, le dossier médical papier pour 18% et une carte d’allergie fournie par un laboratoire ou l’industrie pour 3%. Sur ces supports, 90% des médecins déclaraient préciser le type de réaction allergique que le patient avait présenté. 69% des médecins déclaraient inscrire le nom du médicament en DCI sur le support et 74% déclaraient contre-indiquer la classe médicamenteuse en première intention. Conclusion: Ce travail montre que les informations concernant les allergies médicamenteuses sont retranscrites sur des supports par les médecins généralistes français. Mais la nature de ces supports et les renseignements fournis sur ces supports ne sont pas homogènes. Cela constitue un obstacle à la délivrance d’une information précise surtout à long terme. Notre étude souligne l’intérêt de l’élaboration et de la diffusion d’un outil standardisé et commun à tous les acteurs de santé.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Staumont-Sallé, Delphine

AUTEUR

  • Bourel, Guillaume
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre