Titre original :

Problématique des pathologies neurodégénératives en médecine du travail : enquête auprès de 470 médecins

Mots-clés en français :
  • maladies neurodégénératives, médecin du travail, facteurs de risque, maintien dans l’emploi

  • Système nerveux -- Dégénérescence
  • Médecins du travail
  • Hygiène du travail
  • Maladies neurodégénératives
  • Médecins du travail
  • Facteurs de risque
  • Santé au travail
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine du travail
  • Identifiant : 2015LIL2M001
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/01/2015

Résumé en langue originale

Contexte Les maladies neurodégénératives (MND) constituent une thématique importante de santé publique d’où la mise en place en 2014 d’un Plan National visant à améliorer la prise en charge médicale des patients. Une approche multidisciplinaire est préconisée dans laquelle le rôle du médecin du travail est indispensable. Population et méthode : Notre travail a consisté en une description de la problématique des MND dans l’exercice des médecins du travail. Nous nous sommes intéressés à la maladie d’Alzheimer, à la maladie de Huntington, à la maladie de Parkinson, à la sclérose en plaques (SEP) et à la sclérose latérale amyotrophique (SLA). L’enquête portait sur le nombre de cas rencontrés, sur les facteurs de risques connus et sur les actions conseillées de maintien dans l’emploi. Un questionnaire informatisé a été diffusé aux médecins du travail de la région Nord-Pas de Calais avec l’aide des médecins inspecteurs régionaux du travail et du Réseau Régional Santé Travail Maintien dans l’Emploi, ainsi qu’aux médecins inscrits au 33ème Congrès National de Santé au Travail de 2014. Résultats : 470 médecins du travail ont participé à notre enquête. Bien que les MND ne constituent pas une problématique médicale majeure dans l’exercice quotidien des médecins du travail, la plupart d’entre eux (94,5%) y ont été confrontés au moins une fois. Leurs connaissances concernant les facteurs de risques professionnels de ces pathologies étaient incomplètes. En effet, ils ignoraient, pour 60,3% d’entre eux, que certaines nuisances peuvent avoir un lien avec la maladie d’Alzheimer. Concernant la maladie de Parkinson, ils étaient 12,3% et respectivement 59,4% et 72,3% pour la SEP et la SLA. Les actions de maintien dans l’emploi ne concernaient qu’une minorité des salariés atteints. La demande de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé a été conseillée uniquement pour 42,3% des salariés atteints par une MND. L’aménagement du temps de travail avec la mise en place d’une invalidité ou de prescriptions médicales modifiant les horaires de travail ne concernait qu’une minorité des salariés suivis (respectivement 8 et 11,5%). Conclusion : Ce travail a permis de faire le point sur les facteurs de risque des MND, sur la nécessaire mise a jour des connaissances des médecins du travail et sur l’importance de leur rôle dans la prise en charge des patients en activité atteints par une MND en terme de prévention et de maintien dans l’emploi.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Nisse, Catherine

AUTEUR

  • Maertens-Wilczynski, Stéphanie
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