• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M479
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 19/12/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La greffe rénale est considérée comme le traitement de référence de l’insuffisance rénale chronique terminale. Pour ce qui concerne les donneurs vivants, la France accuse un retard d’activité par rapport aux autres pays d’Europe avec seulement 13% de l’ensemble des greffes. L’objectif est d’étudier la sélection et les critères de récusation des donneurs vivants potentiels. Méthode : Nous avons étudié les dossiers des 233 donneurs vivants potentiels ayant reçu l’information « bénéfice/risque » au CHRU de Lille entre 2008 et 2013. La moyenne d’âge était de 43,75 ans, IC 95% [42,28 ; 45,25] avec 56% femmes et 44% d’hommes. Les liens de parenté entre le donneur et le receveur étaient principalement des liens familiaux directs (68,2%). Tous les éléments du bilan de faisabilité ainsi que les causes de réfutabilité sont décrits. Résultats : Parmi les 233 donneurs vivants potentiels, 63 (27%) ont abouti à une procédure de greffe alors que 170 (73%) n’ont pas été retenus. 50 donneurs vivants potentiels n’ont pas été retenus pour une autre raison que le bilan de faisabilité qui était : l’ acceptation d’un greffon de donneur décédé dans l’intervalle pour 4 donneurs, le donneur n’a pas désiré poursuivre son engagement pour 17 donneurs, le receveur a refusé de poursuivre la procédure pour 9 donneurs, le receveur a présenté dans l’intervalle une contre-indication à la greffe pour 10 donneurs et il y avait un autre donneur potentiel chez le receveur pour 10 donneurs. Les causes de récusation des 120 donneurs vivants potentiels lors du bilan de faisabilité étaient : une incompatibilité dans le système HLA ou ABO pour 41 donneurs, une anomalie de l’imagerie rénale ou du bilan médical et biologique pour 79 donneurs. Parmi les 79 donneurs : 20% étaient récusés pour une anomalie de l’imagerie rénale, 14% pour une fonction rénale insuffisante, 18% pour une pathologie rénale, 10% pour une pathologie non rénale et 38% à cause de la présence de facteurs de risque cardiovasculaire. Conclusion : Un grand nombre de donneurs vivant potentiel ne sont pas retenus. La plupart des critères de récusation ne sont pas modifiables mais la perspective offerte par le don croisé et les greffes ABO incompatibles pourrait faire diminuer ce nombre de manière importante.

Résumé traduit

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