• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médicale
• Identifiant : 2014LIL2M481
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 19/12/2014

Résumé en langue originale

Contexte Le développement de l’imagerie foetale a permis le dépistage in utero de nombreuses pathologies, dont l’atrésie de l’oesophage (AO). Les enjeux actuels sont d’améliorer le taux de diagnostic anténatal de cette pathologie mais aussi d’évaluer dans sa globalité le foetus atteint afin d’optimiser sa prise en charge. L’objectif de l’étude était d’étudier le rôle particulier de l’IRM foetale dans le diagnostic anténatal d’atrésie de l’oesophage. Méthode Des IRM foetales réalisées pour suspicion échographique d’atrésie de l’oesophage ont été relues en aveugle par deux radiologues seniors. Les examens comportaient des séquences classiques en pondération T1 et T2 ainsi que des séquences dynamiques. Les signes étudiés étaient la taille de l’estomac, le « pouch sign », la déformation de la trachée et la visualisation du bas oesophage. Après relecture, les foetus étaient classés par consensus comme porteurs ou non d’AO, et le cas échéant comme porteurs ou non d’une fistule oesotrachéale. La présence d’anomalies associées était recherchée dans un second temps. Toutes les données recueillies ont été corrélées aux données post natales. Sensibilité, spécificité, VPP et VPN ont été calculées. Résultats Onze foetus sur dix-neuf étaient porteurs d’AO et six d’une fistule oeso-trachéale. L’IRM foetale a détecté l’atrésie dans dix cas sur onze. Se, Sp, VPP et VPN de la technique étaient respectivement de 91%, 100%, 100% et 89% ; celles du « pouch sign » de 82%, 100%, 100% et 80%. La déformation de la partie moyenne de la trachée était observée seulement en cas de séquence sagittale médiane de bonne qualité ; elle était positivement corrélée à l’atrésie dans les cinq cas où elle était observée. Le type d’atrésie était correctement évalué chez 90% des patients. Parmi les onze foetus porteurs d’atrésie trois d’entre elles étaient isolées (27%) ; huit (73%) avaient une ou plusieurs malformations associées (Vacterl, syndrome de Charge ou de Goldenhar). Conclusion L’IRM foetale a un intérêt majeur dans le diagnostic anténatal d’atrésie de l’oesophage par la visualisation directe du « pouch sign » mais aussi de signes associés comme la déformation trachéale. La visualisation du bas oesophage dans les cas d’atrésie semble être un bon signe de fistule oeso-trachéale, permettant une évaluation correcte du type d’atrésie. Les malformations associées sont fréquentes, justifiant la mise en oeuvre d’investigations supplémentaires.

Résumé traduit

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