• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M477
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 19/12/2014

Résumé en langue originale

Introduction C’est à partir du 4 mars 2002, avec la promulgation de la Loi relative aux droits des patients et la qualité du système de santé, que sont définis les réseaux de santé. Le médecin généraliste sous l’impulsion de la Loi HPST, est placé comme le pivot central de la prise en charge des patients. L’objectif de l’étude était de déterminer quelles étaient les attentes d’un échantillon de médecins traitants en matière de coopération avec les réseaux. Matériel et méthode Une enquête qualitative a été réalisée de juin 2013 à février 2014, auprès de 14 médecins généralistes du bassin lensois ayant au moins un patient participant à un programme d’ETP. Des entretiens semidirectifs ont été menés à l’aide d’un questionnaire préétabli. L’analyse du verbatim s’est faite par encodage, selon la méthode de la théorisation ancrée, à l’aide du logiciel Nvivo 10. Résultats L’ensemble des médecins interrogés avait entendu parler du réseau PREVALENS, mais leurs patients y avaient été adressés majoritairement par un spécialiste hospitalier. Il ressort de cette étude que les praticiens n’avaient pas le temps d’intervenir dans un réseau. Pour communiquer avec le réseau, il semblerait qu’internet soit le moyen le plus simple. L’étude a montré qu’il existait une réelle attente des médecins traitants, envers les réseaux d’ETP, que leur activité était complémentaire, permettant ainsi un gain de temps pour les médecins. Selon ces derniers, les patients pouvaient tirer un bénéfice important de leur intégration au sein de ces structures : une meilleure compréhension de leur maladie, une meilleure observance thérapeutique, mais aussi une explication des RHD grâce à des ateliers d’ETP. Conclusion Si les réseaux de santé ont permis le développement de collaborations novatrices entre les professionnels de santé libéraux autour de l’éducation thérapeutique du patient, plusieurs études mettent en évidence l’implication limitée des médecins généralistes de ces réseaux de santé.

Résumé traduit

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