Titre original :

Evaluation des leviers et freins à la primo-prescription des iSLGT2 par les médecins généralistes : Etude qualitative réalisée dans l’Amandinois

Mots-clés en français :
  • SGLT2 Inhibitor
  • diabetes

  • Diabètes
  • Gliflozines
  • Prescription médicamenteuse
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Diabète
  • Inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2
  • Ordonnances médicamenteuses
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2025ULILM272
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/09/2025

Résumé en langue originale

Contexte La prise en charge du patient diabétique a pris un tournant depuis l’apparition des iSGLT2. Ils ont montré une diminution de la mortalité dans l’indication du DT2, et des évènements cardiovasculaires. Des études de sécurité ont permis de rassurer les autorités sanitaires. Depuis fin 2021, la primo-prescription par les médecins généralistes est possible en France. Selon la CPAM du Hainaut, 39% des primo-prescriptions d'iSLGT2 au sein de la CPTS de l'Amandinois sont réalisées par les médecins généralistes. L’objectif de cette étude était d’évaluer les leviers et les freins à la primoprescription des iSGLT2 par les médecins généralistes. Méthodes La méthode qualitative inspirée de l’analyse phénoménologique interprétative (IPA) a été choisie. Les médecins généralistes libéraux installés dans l’Amandinois étaient inclus. L’échantillonnage était raisonné homogène avec critères de diversité. Des entretiens individuels semi dirigés ont été réalisés à l’aide d’un guide d’entretien évolutif. Ils ont été retranscrits et analysés manuellement par l’enquêteur avec triangulation des données. Dans l’approche inspirée de l’IPA, la suffisance des données étant assumée, dix entretiens ont été réalisés. Résultats Les freins étaient liés au manque d’accès à l’information ou à l’absence de priorité de certains médecins à s’informer. Les recommandations étaient jugées trop complexes. La crainte des effets secondaires et des contre-indications des iSGLT2 rendait les médecins prudents. Faute d’habitude, certains généralistes laissaient l’introduction des iSGLT2 aux spécialistes. L’accès à l’information favorisait la connaissance des indications, de la physiopathologie tout en réduisant les craintes liées à la primo-prescription des iSGLT2. Les pénuries d’autres classes de médicaments ont incité certains médecins à intégrer les iSGLT2 dans leurs habitudes de prescription. La simplicité de prescription et le recul clinique croissant étaient un atout majeur en faveur de leur primo-prescription. Conclusion S’intéresser à la primo-prescription de nouvelles classes thérapeutiques est primordiale à l’heure où les innovations thérapeutiques se multiplient. Les freins et leviers mis en évidence dans cette étude s’articulent autour du médecin généraliste et du patient. Ces leviers s’intègrent dans une démarche de prescription médicamenteuse raisonnée et individualisée. Les freins évoqués semblent accessibles à des actions ciblées dans un but d’amélioration des pratiques.

  • Directeur(s) de thèse : Haro y Melguizo, Anthony

AUTEUR

  • Duleu, Hugo
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