• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M465
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 12/12/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Les AVK constituent la classe d’anticoagulant de référence en termes de traitement et prévention thromboembolique. Leur principal risque hémorragique en fait un enjeu de santé publique majeur. Néanmoins le risque d’événement intercurrent thromboembolique sous AVK ne demeure pas nul mais est lui beaucoup moins décrit. Méthode : Il s’agit d’une étude mono centrique rétrospective, observationnelle des patients sous AVK, admis au SAU du CH de Béthune pour un accident thrombotique entre le 1er mars 2012 et le 31 août 2012 est menée entre le 1er juin 2013 et le 31 avril 2014. L’objectif principal est de décrire les évènements thrombotiques survenant durant le traitement par AVK. L’objectif secondaire d’en dresser le bilan 16 à 20 mois après l’événement. Les patients ont été identifiés par leur TP/INR et leur motif d’admission au SAU de Béthune. Dans un premiers temps les dossiers papiers des patients ont été analysés afin de décrire l’événement. Secondairement un questionnaire destiné aux patients 16 à 20 mois après l’événement permettait d’évaluer le devenir du patient et ses connaissances sur son traitement par AVK. Les INR sur une période de 6 mois succédant à l’évènement étaient également analysés Résultats :Du 1er mars au 31 août 2012, 18474 patients ont été admis au SAU du CH de Béthune, parmi eux 30% (n=607) étaient sous AVK et 8.7% (n=53) ont présenté un accident thromboembolique. Les AVC et AIT arrivent au premier rang des hospitalisations pour évènement thromboembolique sous AVK (34% et 22.6% des hospitalisations), nécessitant une hospitalisation longue en moyenne de 10 jours. Les patients de notre études ont un profil cardiovasculaire, les principaux antécédents retrouvés sont la FA (71.7%), l’HTA (58.5%), le diabète (32%), la dyslipidémie (41.5%), l’obésité (43.4%).Un facteur de risque thromboembolique est présent pour 94.3% des patients, les plus retrouvés sont l’âge (64%), l’obésité, le Handicap (40%), le tabagisme actif (32%),. Lors de l’évènement 64.1 % des patients présentaient un INR<2. Les connaissances globales des patients sur leur traitement par AVK sont bonnes mais des lacunes subsistent notamment concernant les risques d’un sous dosage. L’éducation thérapeutique ainsi que la présence d’un carnet de suivi de l’INR sont encore trop peu présents. L’étude des INR retrouve un pourcentage de temps passé en zone thérapeutique de 66% ce qui est en dessous des critères de bon résultat fixés à 70% de temps passé en zone thérapeutique.

Résumé traduit

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