Optimisation du livret thérapeutique dans la gestion des toxicités très sévères liées aux inhibiteurs de points de contrôle immunitaire
- Inhibiteurs des points de contrôle immunitaire
 - effets indésirables médicamenteux
 - pharmacovigilance
 - gestion des médicaments
 - Formulaire pharmaceutique hospitalier
 - Immunothérapie anticancéreuse
 - Cellules cancéreuses
 - Prise en charge de la maladie
 - Biomarqueurs pharmacologiques
 - Lymphocytes T
 - Inhibiteurs de points de contrôle immunitaires
 
- Langue : Français
 - Discipline : Pharmacie
 - Identifiant : 2025ULILE141
 - Type de thèse : Doctorat de pharmacie
 - Date de soutenance : 06/10/2025
 
Résumé en langue originale
Introduction : En restaurant l’activité des lymphocytes T contre les cellules tumorales, l’utilisation des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire (ICI) a profondément transformé le pronostic de nombreux cancers. Cette réactivation du système immunitaire peut entraîner des effets indésirables spécifiques, parfois très sévères (EITS), nécessitant une prise en charge adaptée et rapide. En identifiant les EITS les plus fréquents et en analysant de manière pluridisciplinaire les référentiels de prise en charge, l’objectif de ce travail a été de vérifier la présence, dans notre livret thérapeutique, des médicaments nécessaires à leur gestion. Matériels et méthodes : - Sélection des EITS étudiés par analyse croisée des données de pharmacovigilance locale (2017–2024) et des RCP des 10 ICI autorisés en Europe. - Synthèse des recommandations (ASCO, ESMO, INCa/PNDS) et analyses pluridisciplinaires (médecin interniste, anesthésiste-réanimateur, pharmacien) pour définir les stratégies thérapeutiques. - Évaluation de la conformité du livret thérapeutique et estimation budgétaire des ajouts nécessaires. Résultats : Élaboration d’une liste de 36 médicaments essentiels pour la gestion des EITS, dont 17 étaient absents du livret thérapeutique (Abatacept, Anakinra, Azathioprine, Ciclosporine, Elthrombopag, Hydroxychloroquine, Immunoglobulines, Infliximab, Méthotrexate, Mycophénolate mofétil, Pyridostigmine, Rituximab, Romiplostim, Ruxolitinib, Tacrolimus, Tocilizumab, Vedolizumab) et un n’avait pas une quantité minimale suffisante (Urokinase). Coût total estimé des modifications au sein du livret : 18 519,48 €. Discussion / Conclusion : Ce travail a permis l’intégration de 17 médicaments au livret thérapeutique et l’augmentation de la quantité minimale d’un autre, améliorant ainsi la réactivité du centre et réduisant sa dépendance à des structures tierces en situation d’urgence. La méthodologie proposée, fondée sur une coordination interprofessionnelle, est facilement transposable à d’autres établissements et pourra servir de base à l’analyse d’autres classes thérapeutiques à risque, comme les anticorps bi-spécifiques.
- Directeur(s) de thèse : Feutry, Frédéric
 
AUTEUR
- Poncelet, Florian
 

