Titre original :

Réorientation professionnelle des médecins urgentistes du Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • réorientation, médecine d'urgence, pénibilité, conditions de travail

  • Urgentistes
  • Pénibilité du travail
  • Secondes carrières
  • Médecine d'urgence
  • Mobilité de carrière
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M460
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/12/2014

Résumé en langue originale

Contexte : une enquête nationale de l’Association des Médecins Urgentistes de France, réalisée en 2011, montre que 92,5% des urgentistes interrogés estiment ne pas pouvoir continuer en tant qu'urgentistes jusqu'à la fin de leur carrière et que 58% d’entre eux ont déjà démarré une reconversion professionnelle. Objectifs : l'objectif principal de cette étude était de comprendre et d’analyser les facteurs qui conditionnent la réorientation professionnelle des médecins urgentistes du Nord Pasde- Calais. L'objectif secondaire était de comparer la vision qu’ont les urgentistes quant à leurs possibilités de réorientation professionnelle actuelle avec leur vision des possibilités amenées par un futur DES de médecine d'urgence. Matériels et méthodes : une étude qualitative a été choisie afin d'analyser le ressenti des urgentistes à partir de données issues de leur expérience unique. Des entretiens individuels semi-dirigés d'octobre 2013 à février 2014 ont été réalisés, interrogeant des urgentistes du Nord-Pas-de-Calais en activité au moment de l'étude. Résultats : huit entretiens ont été réalisés afin d'obtenir une saturation des données. De ces entretiens ressortaient quatre grandes causes à la réorientation professionnelle des urgentistes : les conditions de travail, l'évolution de la médecine d'urgence, les problèmes de santé et la vie personnelle. La mise en oeuvre d'une réorientation était décrite comme difficile, aussi bien sur le plan professionnel, personnel que financier. De même, des difficultés temporelles et financières, propres à la formation complémentaire, ont été soulignées. Tous les participants s'accordaient à dire que la spécialisation devait être mise en place mais persistait une inquiétude sur la durée de carrière d'un urgentiste, notamment s'il n'avait plus la possibilité de se réorienter. Conclusion : notre étude a ainsi souligné les raisons motivant la réorientation professionnelle chez les urgentistes en activité. Ces raisons soulèvent, par ailleurs, des interrogations quant à l’attractivité du DES de médecine d’urgence pour les futurs étudiants.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Taleb, Ariski

AUTEUR

  • Diot, Charlotte
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