• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M458
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 09/12/2014

Résumé en langue originale

CONTEXTE : Depuis les années 2000, l'utilisation des réseaux sociaux est de plus en plus fréquente au quotidien. Il s'agit majoritairement de raisons personnelles, mais les réseaux professionnels se développent de manière concomitante. Il apparaît que certains médecins les utilisent de manière quotidienne ou hebdomadaire. METHODE : Il s'agit d'une étude qualitative, par entretiens semi-dirigés. Dix-sept médecins généralistes ont été interrogés entre mars 2013 et juin 2014. Une approche par théorisation ancrée a été réalisée. Les Verbatim ont été retranscrit puis un double codage informatique des données par Nvivo® a été effectué. RESULTATS : Les médecins interviewés se déclarent humains et curieux, ils souhaitent améliorer la qualité des soins qu'ils délivrent. Les principales raisons qu'ils évoquent sont : une formation médicale continue avec un accès facilité aux nouveautés et une veille documentaire, des échanges avec des confrères permettant un soutien ainsi qu'une diminution de l'isolement, une extériorisation des difficultés du quotidien. Au fil de l'utilisation, ces médecins remarquent une évolution de leurs pratiques, de leurs modes de travail. Il existe une émulation permanente. De plus, ces réseaux génèrent des rencontres et des amitiés. La facilité d'utilisation, la rapidité des échanges ainsi que l'interactivité les séduits ; de même que la flexibilité, avec une utilisation intermittente et à la demande. Par contre, sans être addictive, cette utilisation est chronophage ; de plus, malgré des recommandations éthiques et déontologiques du CNOM, la question de l'anonymat reste débattue, et il n'existe encore aucun réel contrôle. CONCLUSION : Les médecins généralistes retirent de nombreux bénéfices à cette utilisation, surtout professionnels mais aussi personnels. Cependant cette utilisation reste restreinte à une minorité, et pose encore des questions médico-légales non résolues.

Résumé traduit

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