• Langue : Français
• Discipline : Chirurgie dentaire
• Identifiant : 2025ULILC040
• Type de thèse : Doctorat de chirurgie dentaire
• Date de soutenance : 19/06/2025

Résumé en langue originale

Au cours des dernières décennies, les cellules souches ont révolutionné le domaine de la médecine régénérative grâce à leur capacite d’auto-renouvellement et de différentiation. Parmi ces cellules, les cellules souches bucco-dentaires représentent une source prometteuse : elles sont facilement accessibles, leur prélèvement est peu invasif et elles présentent une forte multipotence. Ces cellules proviennent de divers tissus oraux : pulpe dentaire, desmodonte, papille apicale, follicule dentaire, gencive, glandes salivaires, etc. elles peuvent se différencier en cellules osseuses, neuronales, dentinaires ou encore cartilagineuses, ce qui leur confère un potentiel thérapeutique étendu. Leur utilisation en ingénierie tissulaire permet la régénération de tissus dentaires (pulpe, dentine, parodonte) et osseux (notamment maxillo-facial). Elles jouent également un rôle en immunomodulation, en régulant les réponses inflammatoires et immunitaires. Des études récentes montrent des perspectives innovantes dans le traitement de maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer), de troubles oculaires (Rétinopathies), et même de certains cancers, via des effets inhibiteurs ou cytoprotecteurs. Cependant, malgré des résultats précliniques encourageants, plusieurs défis restent à relever : variabilité des résultats, passage aux essais cliniques, standardisation des protocoles. Cette thèse met en lumière le potentiel thérapeutique important des cellules souches bucco-dentaires et souligne la nécessité de recherches complémentaires pour valider leur utilisation clinique.