• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M429
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 14/11/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La constipation est un trouble digestif fréquent, au coût économique important et au fort retentissement sur la qualité de vie et l'autonomie des personnes âgées. Il n'existe actuellement pas de recommandations françaises sur la constipation en gériatrie. Une connaissance des pratiques gériatriques actuelles s'impose. L'objectif de notre étude était d'évaluer la prise en charge de la constipation et de l'impaction fécale en milieu gériatrique. Méthode : Dans un étude transversale descriptive et observationnelle menée du 15 juin au 15 juillet 2014, un auto-questionnaire a été adressé par voie électronique aux 197 membres de la Société Septentrionale de Gérontologie Clinique (SSGC). Résultats : 57 membres ont répondu à l'enquête. Parmi les 53 (93%) membres qui n'utilisaient pas les recommandations françaises de constipation chez l'adulte dans leur pratique, une large majorité de 40 (75%) ne les connaissaient pas. Pourtant, 50 (91%) utilisaient un calendrier des selles, 52 (91%) utilisaient un laxatif osmotique en première intention et 57 (100%) prescrivaient un laxatif de manière systématique chez les patients sous opioïdes. Seuls 19 (33%) réalisaient un toucher rectal de manière systématique. La radiographie de l'abdomen sans préparation était uniformément employée dans le diagnostic d'impaction fécale avec seulement 2 membres non utilisateurs (4%). La tomodensitométrie était largement délaissée avec 33 (58%) de non utilisateurs. Aucune thérapeutique n'était privilégiée dans le traitement de première intention de l'impaction fécale, mais les micro-lavements rectaux stimulants étaient délaissés (17 utilisateurs (30%)). Le grand lavement était plébiscité en cas d'échec : 51 utilisateurs (89%). Conclusion : Bien que les recommandations françaises chez l'adulte soient peu connues des gériatres, les pratiques des membres de la SSGC nous semblent globalement adaptées. Des divergences de pratique s'expliquent par les caractéristiques spécifiques des patients âgés mais une bonne diffusion de nouvelles recommandations dédiées les effaceraient probablement.

Résumé traduit

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