• Langue : Français
• Identifiant : ULIL_SMAS_2025_184
• Faculté/Ecole : STAPS
• Date de soutenance : 19/05/2025
• Type de mémoire : Mémoire de Master
• Discipline : EOPS Entraînement et Optimisation de la Performance Sportive
• Parcours : PS Préparation du Sportif : aspects physiques, nutritionnels et mentaux

Résumé

Objectifs : L’objectif de cette étude est de vérifier si l’entraînement basé sur la vitesse est plus efficace qu’une méthode basée sur la charge pour développer la puissance chez le joueur de rugby. Méthode : Les sujets sont répartis dans deux groupes (expérimental et contrôle). Le groupe expérimental réalise un protocole d’entrainement de développement de la puissance (box squat avec outils de mesure de la vitesse de barre sur chaque série). Les sujets de ce groupe peuvent réaliser 8 répétitions maximum par série. Si la vitesse de la barre diminue de 10% ou plus entre 2 répétions, ils doivent stopper la série. L’objectif pour eux est de développer le plus de vitesse sur chaque répétition. Ils bénéficient du retour direct de leur vitesse. Le groupe contrôle doit, quant à lui réaliser 8 répétitions obligatoirement avec l’intention de vitesse maximale. Pour les deux groupes, la charge de travail est de 50% et le nombre de séries est de 5. Pour évaluer cela, deux tests ont été mis en place, un 30 mètres sprint évalué avec Mysprint afin d’obtenir la puissance maximale relative développée lors de ce sprint et 3 répétions de box squat avec l’intention de développer le plus de puissance possible sur chacune d’entre elle. Résultats : Les résultats ont montré une amélioration significative sur la production de la puissance moyenne pour le groupe expérimental. La puissance maximale horizontale et la puissance maximale verticale n’ont quant à elle pas significativement évolué. Cependant, la taille d’effet montre de meilleures améliorations pour le groupe expérimental. Conclusion : Pour conclure, les résultats ne sont pas statistiquement significatifs pour l’amélioration de la puissance maximale horizontale et verticale, cependant il est possible que la méthode basée sur la vitesse soit efficace dans le développement de la puissance. Les études utilisées dans ce mémoire vont également dans ce sens.

Résumé traduit

Objectives: The aim of this study is to verify whether speed-based training is more effective than a load-based method for developing power in rugby players. Methods: Subjects are divided into two groups (experimental and control). The experimental group performs a power development training protocol (box squat with bar speed measurement tools on each set). Subjects in this group can perform a maximum of 8 repetitions per set. If the bar speed decreases by 10% or more between 2 repetitions, they must stop the set. The aim is to develop as much speed as possible on each repetition. They benefit from direct feedback on their speed. The control group, on the other hand, must perform 8 repetitions with the intention of maximum speed. For both groups, the workload is 50% and the number of sets is 5. To evaluate this, two tests were set up, a 30-meter sprint evaluated with Mysprint to obtain the relative maximum power developed during this sprint, and 3 repetitions of a box squat with the intention of developing as much power as possible on each of them. Results: The results showed a significant improvement in average power for the experimental group. Maximum horizontal power and maximum vertical power showed no improvement. However, the effect size showed better improvements for the experimental group. Conclusion:In conclusion, the results are not statistically significant for the improvement in maximum horizontal and vertical power, but it is possible that the speed-based method is effective in power development. The studies used in this thesis also point in this direction.