Titre original :

Comparaison des effets de l’entraînement en accélération et de l’entraînement pliométrique sur l’explosivité chez une équipe féminine de basketball.

Mots-clés libres :
  • Protocole inversé ; pliométrie ; vitesse d’accélération ; explosivité ; basketball ; charge d’entraînement ; performance
  • Reverse protocol ; plyometrics ; acceleration speed ; explosiveness ; basketball ; training load ; performance
  • Langue : Français
  • Identifiant : ULIL_SMAS_2025_182
  • Faculté/Ecole : STAPS
  • Date de soutenance : 19/05/2025
  • Type de mémoire : Mémoire de Master
  • Discipline : EOPS Entraînement et Optimisation de la Performance Sportive
  • Parcours : PS Préparation du Sportif : aspects physiques, nutritionnels et mentaux

Résumé

Cette étude visait à comparer les effets de deux méthodes d’entraînement, la pliométrie et le travail de la vitesse, sur l’explosivité de basketteuses, aussi bien verticale qu’horizontale. Vingt-deux joueuses ont participé à un protocole de 12 semaines comprenant deux cycles de 6 semaines, avec deux séances hebdomadaires. Chaque groupe a commencé par une méthode avant d’alterner à mi-parcours, afin d’assurer une comparaison croisée. Trois tests ont permis d’évaluer la performance : le Sargent Test (saut vertical), un saut en longueur sans élan, et un sprint de 10 mètres. Les résultats ont montré des progrès significatifs au fil du temps à l’intérieur de chaque groupe. Toutefois, aucune différence statistiquement significative n’a été relevée entre les groupes, ni en fonction de la méthode, ni selon l’ordre d’application. On observe néanmoins des tendances : la pliométrie semble plus bénéfique pour les sauts, tandis que le travail de vitesse favoriserait le sprint. Le protocole présente plusieurs limites : la taille modeste de l’échantillon, la courte durée des séances, et un contrôle limité des entraînements autonomes. Certaines joueuses manquaient aussi d’expérience sur les tests, ce qui a pu influencer les performances. En conclusion, bien que les deux méthodes aient montré un intérêt global pour le développement de l’explosivité, les résultats suggèrent la nécessité d’études plus poussées, sur des durées plus longues, avec un suivi individualisé et une meilleure maîtrise de la charge d’entraînement.

Résumé traduit

This study explored the effects of two specific training methods, plyometric and speed training, on both vertical and horizontal explosiveness in female basketball players. Over 12 weeks, 22 athletes followed two distinct 6-week training cycles with two sessions per week. Each group began with a different method and switched halfway through, allowing for a crossover comparison. Performance was assessed through three tests : the Sargent Test (vertical jump), a standing long jump, and a 10-meter sprint. Results showed significant improvements over time within each group. However, no statistically significant differences were found between the groups, regardless of the method used or the order in which it was applied. Some trends emerged: plyometrics appeared to enhance jump performance, while speed training had a greater impact on sprinting. The study faced limitations, such as the small sample size, short session durations, and limited control over unsupervised training. Some athletes were also unfamiliar with the tests, which may have affected outcomes. In conclusion, while both methods showed overall benefits for explosive performance, further research is needed with longer protocols, better training monitoring, and individualized load management.

  • Directeur(s) de mémoire : Vauthier, Christophe
  • Membre(s) du jury : Coquart, Jérémy

AUTEUR

  • Notredaeme, Maxence
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