Titre original :

Quelles sont les prises en charge des plaies podologiques chez les patients diabétiques par les médecins généralistes libéraux du Nord-Pas-de-Calais ?

Mots-clés en français :
  • Plaie
  • pied diabétique
  • médecine générale
  • activité libérale

  • Complications du diabète
  • Pied diabétique
  • Pied
  • Prise en charge personnalisée du patient
  • Médecins généralistes
  • Complications du diabète
  • Pied diabétique
  • Prise en charge personnalisée du patient
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2025ULILM209
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/07/2025

Résumé en langue originale

Contexte : Le diabète est une maladie très courante. Le pied diabétique est une complication qui inclue une neuropathie, une artériopathie, et une diminution du système immunitaire. C’est pourquoi les plaies sont plus fréquentes chez les patients diabétiques, et sont plus difficiles à soigner. Quelles sont les prises en charge conseillées par les médecins généralistes libéraux? Méthodes : L’étude a été concentrée sur le Nord Pas de Calais. Un QR code donnant accès à un questionnaire en ligne a été adressé par voie postale à 3046 médecins. Les praticiens ont répondu en ligne à des questionnaires à choix multiples. Il y a 4 cas cliniques, pour lesquels ils devaient proposer une prise en charge, puis l’adressage éventuel. Il y a un cas de plaie sur un pied neuropathique sans complication, une plaie chronique, une plaie infectée, et une nécrose d’orteils d’origine vasculaire. Résultats : Il y a eu 292 réponses complètes qui ont été interprétées. En grande partie, les médecins contrôlent le statut vaccinal contre le tétanos en voyant la plaie. Pour le cas clinique 1, la majorité prescrit une radiographie, un bilan sanguin et une détersion. La décharge est peu prescrite ou inadaptée. L’IDE à domicile est prescrite, mais l’adressage en structure de pied diabétique est insuffisant. Pour le cas de la plaie chronique, les réponses sont variables, avec un taux d’environ 20% pour chaque proposition de prise en charge, qui ne sont pas toutes nécessaires. Néanmoins, la radiographie et le bilan sanguin sont plus fréquemment prescrits. Pour la situation infectieuse, les praticiens prescrivent des antibiotiques, principalement de l’Amoxicilline/acide clavulanique. Ils y associent un bilan biologique et une radiographie du pied. Une partie des praticiens pensent à la contention de classe 2. Certains pansements proposés sont artisanaux. Pour le cas de nécrose d’orteils, les réponses sont unanimes en faveur d’un bilan biologique, et parfois d’une imagerie vasculaire. Dans l’ensemble, la décharge est peu proposée, ou inadaptée. Les adressages sont multiples mais la prescription d’IDE n’est pas systématique, et l’envoi vers une structure de pied diabétique ou de cicatrisation est trop faible. Conclusion : Des améliorations sur la communication des recommandations, et la cartographie des structures pied diabétique les plus proches, sont nécessaires pour réduire le nombre de plaies diabétiques chroniques et les complications.

  • Directeur(s) de thèse : Linke, Jean Christophe

AUTEUR

  • Chochois, Typhaine
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